The Gloria Story
The Gloria Story

Les Suédois de The Gloria Story sortent leur troisième opus, « Greeting From Electric Wasteland », le 27 novembre 2015. Alors que le premier single est sorti il y a quelques jours, on en a profité pour échanger quelques mots avec Filip Rapp (chant et guitare).


Comment s’est passé l’écriture et l’enregistrement de ce troisième album ? Votre musique est joyeuse et entraînante mais est-ce aussi fun de la faire que de l’écouter ?

Cela nous a pris plus longtemps pour cet album que pour les autres. Nous avons écrit des chansons durant une année entière, sans utiliser d’anciennes démos. Tout a été composé spécifiquement pour « Greetings from Electric Wasteland» . Nous avons passé de bons moments, surtout dans notre propre studio à jammer. Nous sommes tous de super potes et nous adorons faire ça. Donc oui, faire cet album était aussi fun qu’il semble à l’écoute. Mais nous sommes aussi des musiciens professionnels, donc quand nous avons passé deux semaines aux Kingside Studios pour terminer les enregistrements, nous sommes vraiment passés aux choses sérieuses en travaillant dur dix heures par jour !

Je crois que justement l’aspect fun de la musique est très important pour vous. C’est juste ?

Oui ! Nous sommes des gens très joyeux. Pour nous, il est important que nous musique soit amusante et pas trop sombre. Notre album est une extension de ce que nous faisons en live : une sacrée fête rock n’roll !

Un album tous les deux ans : vous avez trouvé votre « rythme de sortie » ? Depuis le premier album, est-ce qu’une sorte de routine s’est installée ?

Je pense que tu as raison, cela prend une année pour faire un album, et ensuite tu tournes durant une année pour le présenter au public, avant de recommencer à écrire pour le prochain album.

Le premier single, « Beast of a Northern Light », vient de sortir. Le son de ce titre est assez similaire à celui de vos derniers albums. Est-ce qu’on peut s’attendre à du changement sur les autres titres de « Greetings from Electric Wasteland» ?

« Greetings from Electric Wasteland» ne contient pas d’éléments garage rock comme on peut en trouver sur « Born to Lose » (2013). C’est plus direct. « Born to Lose » a toutes ces chansons un peu grunge dépressives mélangées aux autres titres plus joyeux. Cette fois, nous avons voulu faire un album joyeux avec un son lourd, pour contrebalancer tout ce qui se passe de terrible dans le monde en ce moment. C’est une heureuse échappatoire à la réalité ! Les chansons sur « Greetings from Electric Wasteland» sont plus ressemblantes à ce qu’on a fait sur notre premier album, « Shades of White ». Mais ce nouvel album sonne plus lourd et live.

A propos, c’est quoi « the Electric Wasteland » (ce qui pourrait être traduit en français par le « terrain vague électrique ») ?

« Electric Wasteland » c’est ce que tous les DJs ont laissé derrière eux. En Suède, nous avons un gros problème au niveau des clubs. Tout le monde veut écouter de la musique de DJ ! La vraie musique n’est plus populaire, c’est notre mission de partir en croisade dans cet « Electric Wasteland » pour montrer aux jeunes que la vraie musique est fun, spéciale et qu’ils devraient s’y intéresser. Cinq mecs avec des guitares seront toujours plus sexys qu’un type avec une clé USB et une platine.

Quand on voit le nombre de groupes de rock et de metal qui viennent de Suède, c’est plutôt étonnant ! Je pensais justement qu’en Suède beaucoup de monde écoutait du rock et du metal.

Au niveau des clubs, ça se passe vraiment mal. La moitié des clubs où nous avions l’habitude de jouer il y a cinq ans ne programmes plus que des DJs et de cette musique house. Des gens avec des clés USB. Mais le rock est populaire lorsqu’il s’agit de groupes qui remplissent des stades et des festivals. Le Sweden Rock Festival est très populaire. Mais pour les petits groupes, il ne reste plus beaucoup de clubs pour jouer, c’est pour ça qu’on adore venir jouer en Allemagne ou en Suisse. La scène semble plus active au niveau des petits concerts dans vos pays. Plus tu vas au nord de la Suède, plus tu vas trouver de fans de metal, mais dans le sud et le centre, seulement les grands noms font beaucoup d’entrées. Bien entendu, il y a toujours des clubs pour jouer, et des radios qui passent du rock, mais l’audience mainstream est plutôt dans la musique électronique.

Et pour finir, qui a produit le nouvel album et pourquoi l’avez-vous choisi(e) ?

L’album est produit par notre guitariste initial, Joan « Kid » Sallrot, qui ne fait plus partie du line-up de tournée mais qui est un bon pote, et qui comprend bien notre musique. Il a co-écrit tous les titres avec moi. L’album est co-produit avec Otto Wellton des Kingside Studios, qui a précédemment travaillé avec Crashdïet. Il a mixé l’album et nous l’avons choisi parce que c’est le meilleur qui soit en la matière !

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