Qu’a fait le groupe The Clive en se voyant – bien malgré lui – amputé d’un guitariste ? Des verbes tels que créer, composer, collaborer et travailler donnent déjà une idée. Pour une réponse complète, l’achat de leur nouvel album s’impose ! Mais avant cette étape indispensable, lisez donc l’interview que les quatre gaillards ont accordée au Daily Rock.

Avec votre nouvel album A Blessing In This Clive, votre sentiment est‐il celui du devoir accompli ?
Plus qu’un devoir, c’était un plaisir d’enregistrer un nouvel album au Studio Mécanique de La Chaux‐de‐Fonds avec les splendides Julien Fehlmann et Gwen Bonfanti. Nous sommes fiers de l’évolution de notre son et nous espérons qu’il plaira aux auditeurs !

Désormais, vous ne jouez plus qu’à quatre au lieu de cinq. Quelles ont été les principales difficultés auxquelles vous avez dû faire face avec une personne en moins ?
L’absence de Gilles a été au début difficile à gérer, mais nous avons pris la décision de continuer le groupe en passant de deux guitares à une seule. Ça a poussé tous les membres du groupe à davantage contribuer à l’écriture et l’arrangement des morceaux. Ces évènements se ressentent d’ailleurs dans l’atmosphère du nouvel album.

Comparativement à votre premier album, A Blessing In This Clive comporte plus de passages atmosphériques. Quelle plus‐value ces ambiances apportent‐elles à votre musique ?
De la nuance et plus de profondeur. Cette attitude s’inscrit dans une idée générale plus minimaliste et qui laisse plus de place aux voix et aux silences. Nous avons beaucoup travaillé sur les intensités, tant sur cet album que sur notre nouveau set live.

Gilles qui était votre guitariste ne sera plus sur scène avec vous, tout en continuant à être très lié au groupe. Quel est son rôle avec The Clive aujourd’hui ?
Il est tel le sphinx qui veille sur les pyramides : mystérieux et protecteur.

The Clive signifie ‘séparer’. Qu’est ce qui selon vous devrait toujours l’être ?
De faibles réserves d’avoine en un mois de février pourtant sec et chaud.

Vous venez de la partie francophone de Bienne. Comment est perçue votre musique du côté germanophone ?
La barrière de Rösti nous résiste pour l’instant encore un peu mais nous espérons que le vernissage au Singe en vieille ville de Bienne nous permette de séduire la majorité alémanique de notre ville.

Votre premier album fut verni aux côtés de The Cranberries et Skunk Anansie. Si vous pouviez choisir avec qui promouvoir votre nouvel album, ce serait avec qui ?
Nous sommes très adeptes du son des britanniques de « The Amazons », desquels nous nous sommes inspirés pour notre nouvel album. Et plus localement, nous aurions grand plaisir de partager une scène avec l’équipe de Death By Chocolate, super groupe de rock de la région alémanique de Bienne.

Maintenant dites‐moi ce que vous voulez, ce qui vous passe par la tête sans réfléchir !
Paléo !

the-clive.com

FICHE CD:
A Blessing in this Clive
Notre chronique
Escudero records
3.5/5