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«Sweedish Schrimp Squad»à la Rockhal (Lu)

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Samedi 10 mai 2025, Viagra Boys, soutenus par leurs compatriotes Boko Out, investissaient le Mainhall de notre adorée Rockhal. Depuis quelques années, les Viagra Boys sont devenus l’une des têtes de pont du label Rough Trade (Sleaford Mod’s, Amyl and the Sniffers…).Il faut dire qu’avant la sortie de leur (très bon) nouvel opus «ViagrAboys », le groupe a assuré la première partie de la tournée US des Queen Of The Stone Age en 2023. Cette cohabitation lors de plusieurs dates avec le combo de Josh Homme a dû changer leur façon de s’organiser (sur la forme et sur le fond). Le crew est donc aligné sur le front de scène. Derrière eux,posés sur des plateformes lumineuses, les amplis forment une skyline. Pas de lune dans ce paysage mais le logo VB enfermé dans le Yin et le Yang dessiné sur le fond de scène par un projecteur laser. Au centre de cet alignement, on trouve le batteur. Sa grosse caisse donne directement dans le dos du leader Sebastian Murphy. Les ailiers sont en short (saxo / flute d’un coté et sampler / clavier / congas de l’autre). A droite du chef, en costume lunettes noires, le guitariste et à sa gauche, le bassiste dont la transformation physique du bonhomme est à l’image du son de sa basse : rond, lourd avec de la testostérone à revendre…Bref,on imagine facilement cette équipe de Bad Boys façon Suicide Squad avec des costumes arborant une crevette sur le torse (ShrimpShack ForEver…). Les Viagra Boys sont donc venus pour défendre un bon album en nous offrant pas moins de 8 titres de ce dernier opus. Soit la moitié de la set list en alternant par des titres cultes issus des 5 albums de leur discographie (oui, 4 albums et 1 maxi pour être précis…). Fait notable lors de l’arrivée des musiciens sur scène, outre l’inflation de la protubérance abdominale et beaucoup d’échange avec le public, le chant de Sébastien Murphy est deux tons en dessous de ce qu’il nous propose habituellement. Du coup, sa voix plus rauque apporte une touche agréablement différente de l’album. La setlist idéale, bien rodée et pratiquement inchangée depuis le début de la tournée, va littéralement retourner la Rockhal pendant plus de 90 minutes. L’ouverture avec Man Made Of Meat suivi de Slow Leaner fait démarrer le public au quart de tour. Le bridge entre Waterboy et Punk Rock Loser nous fait découvrir la cohésion des compositions du groupe sur la durée de leur discographie: 3 albums joués en 4 chansons, ça commence très fort. S’ensuit Dirty Boys et la magnifique Uno II (que l’on aimerait qu’ils étirent au maximum tellement ce havre de paix paru court). Parmi les highlights de cette belle soirée, on se souviendra de Medicine For Horses avec un timbre de voix faisant penser au Boss de Springfield et à cette nouvelle interprétation de Research Chemicals avec une longue intro par strate sonore faisant penser aux meilleures prestations Métal…et pour couronner le tout, c’était l’anniversaire du petit bonhomme en short derrière le saxophone. Il n’y a pas que The Hives au sommet du rock en Suède, sur le versant Nord, un cordée de 6 voltigeurs bien barrés est en train de tutoyer les anges (et démons).

Texte: Loïc Jurion et Carl Neyroud

Photos: Carl Neyroud (aka Deadly Sexy Carl)

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