Joey du fameux groupe de rock celtique a accepté de nous répondre, faisant le point sur une ascension vertigineuse entamée il y a de ça maintenant 15 ans, et évoquant le projet d’un nouvel album pour l’été à venir.

Depuis 2008, vous avez connu une trajectoire ascendante. Comment avez-vous réussi à accomplir de tels accomplissements?

En 15 ans, nous avons pu tourner dans toute sorte de salles, de la petite scène au grand festival européen. Nos 6 albums nous ont permis à force de toucher une fan base internationale

Votre musique intègre différents styles, mais lequel considérez-vous comme le plus dominant, et pourquoi ?

Nous avons commencé comme un groupe de punk celtique, mais au fil des ans, nous avons essayé de trouver de nouvelles inspirations. Le 4ème album représente un tournant en ce sens. Mais nous nous considérons toujours comme un groupe de folk-punk-rock même si nous évoluons à travers diverses influences de genres multiples.

Votre présence sur des plateformes de streaming social comme Spotify et Youtube a connu une croissance significative. Comment percevez-vous leur impact sur votre carrière et l’industrie musicale ?

Je pense que tout est en perpétuel changement. Si vous ne suivez pas les tendances, vous restez en arrière. C’est comme, je me souviens de ces moments où les musiciens disaient que le CD ne pourrait jamais remplacer le vinyle. Je pense que le mieux que nous puissions faire est d’utiliser les nouveaux canaux afin d’atteindre un public plus grand.

Quels sont vos projets pour l’année 2024 ? Peut-on s’attendre à de nouvelles sorties ou à des tournées étendues ?

Actuellement, nous travaillons sur notre nouvel album. Nous avons plus de 30 morceaux qui passeront par un processus de sélection. Nous déciderons alors des 10 à 12 meilleures. Nous espérons que l’album sera sorti d’ici l’été. Notre objectif est de pouvoir jouer ces chansons lors des festivals cet été.

Être signé chez Napalm Records est une réalisation significative. Comment ce partenariat s’est-il déroulé, et quelle a été votre expérience de travail avec un label aussi renommé ?

Pour être honnête, notre relation s’est terminée avec Napalm Records. Nous étions signés pour 2 albums, et après le deuxième, nous n’avons pas pu nous mettre d’accord sur un nouveau contrat pour des raisons commerciales. Les deux partis avaient des attentes spécifiques qui n’ont pu être réalisées de part et d’autre. Oui, à l’origine, c’était une réalisation significative, mais au final cela ne reste qu’une entreprise, il n’y a pas mort d’homme ! Nous préférons suivre notre propre chemin avec notre propre label, Nordic Records.

Vous avez collaboré avec Cameron Webb. Comment était cette expérience, et pouvez-vous partager des moments mémorables de votre travail ensemble ? Y a-t-il de nouveaux producteurs avec lesquels le groupe travaille ou prévoit de collaborer à l’avenir ?

C’est un gars très cool, autant professionnellement qu’humainement. Il a une manière très différente de travailler par rapport à ce dont nous étions habitués avant, donc c’était très excitant de le voir travailler. Nous avons beaucoup ri ensemble, nous l’avons notamment emmené à un festival et avons bu des coups. Cameron fait partie de l’histoire du rock, il a travaillé avec de nombreux artistes. Il nous a beaucoup parlé de Lemmy qui venait de décéder. En ce qui concerne les producteurs, notre bon ami, Lewis Baker, a rejoint le groupe après la mort de notre accordéoniste, Bernie. Lewis et Paddy sont co-producteurs du nouvel album, comme ils l’ont fait pour certains de nos précédents opus.

www.facebook.com/paddyrats/

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.