Le Greenfield Festival nous accueille à nouveau au coeur d’Interlaken pour une nouvelle édition qui s’annonce ensoleillée et comme chaque année, nous vous emmenons avec nous pour vous faire goûter aux saveurs de ce fest incontournable dans notre pays.
Pour se mettre en jambe avant l’ouverture des portes, on file faire un tour au village médiéval. Ni une ni deux, on se fait alpaguer par des villageois qui nous proposent de lancer des haches. Comme on est là pour l’expérience, on se prête au jeu avec plaisir, non sans quelques difficultés. Et pour se remettre de nos émotions, on se réconforte avec un granita à l’hydromel bien rafraîchissant.
Dès l’ouverture des portes, le public est massé à l’entrée comme de coutume. Cette édition commence sous les traditionnelles notes de cor des alpes, et cette année la chaleur est tout aussi présente que le public dès l’ouverture des portes. On a quasiment l’impression que la tête d’affiche de ce soir est déjà sur scène. Les gens sont motivés et bien préparés. Cela ne peut qu’annoncer une édition de folie.
Subway to Sally (Jungfrau Stage)
On doit dealer avec une chaleur étouffante, mais les mélodies médiévales de Subway to Sally arrivent à nous faire oublier la température. Le son est parfait et on se laisse bercer par leurs notes envoûtantes. Il est encore tôt mais le groupe n’hésite pas a faire péter les fumigènes et les étincelles. Avec des paroles profondes et des rythmes dansants, ils savent capter l’attention. Le mix est très bon mais nous sommes assourdis deux ou trois fois par des larsens malvenus.

Annisokai (Eiger Stage)
On ne va pas se mentir, le soleil est écrasant. Mais le monde répond présent devant la petite scène. On peut tout de même compter sur une petit brise pour nous rafraîchir. Cette année, on ne peut pas le nier, le public en veut. C’est sympa mais malheureusement le son n’est pas au rendez-vous. On a de la peine a distinguer le chanteur des backings et presque plus l’impression d’être dans un concours de lipsync que dans un concert. Dommage.
Spiritbox (Jungfrau Stage)
On monte d’un cran avec un groupe qu’on ne présente même plus et qui est un réel phénomène depuis plusieurs années maintenant. Dans sa tenue impeccable, Courtney Laplante et ses cris puissants viennent nous donner un bon coup de fouet cet après-midi. C’est parti, on ne rigole plus, on y va et on balance du brutal. L’aspect visuel est très travaillé, leurs effets sont percutants et minutieusement choisis pour coller à la vibe du groupe.

Sex Pistols and Frank Carter (Jungfrau Stage)
On continue le flow de décibels avec Frank Carter et les Sex Pistol. Avec un look bien travaillé, Frank se montre sous son plus beau jour, et soyons honnêtes, son tailleur lui va à merveille. Comme à son habitude, Franc se mêle à la foule. Mais cette fois, il veut rentrer dans l’histoire en lançant un circle pit massif autour de la régie. Pari réussi.

Powerwolf (Jungfrau Stage)
On les connaît, ils sont efficaces, je parle bien sûr des incontournables Powerwolf. Le concert commence avec une approche plutôt gentille avant de commencer les choses sérieuses et taper dans le lourd. La scénographie est impressionnante avec des rosaces, du feu, des étincelles, la recette parfaite pour en mettre plein les yeux au public.

Electric Callboy (Jungfrau Stage)
On ne les présente plus, les allemands d’Electric Callboy débarquent et mettent immédiatement le feu à la scène. En véritables showmen, ils apportent leur touche d’humour bien dosé dans un set qui a conquis le public venu en masse pour l’occasion.

On a parfois l’impression qu’ils jouent sur leurs acquis, mais qui peut les blâmer ? On a droit à un show explosif et haut en couleurs dont seuls eux ont le secret, et on ne va pas se plaindre !
Texte : Hiromi Berridge & Noelle Desjeux
Photos : Alex Pradervand





















