Nous avons eu l’occasion de poser quelques questions au groupe de stoner Gnome, coiffés de leurs magnifiques chapeaux pointus de lutins. Venus tout droit de Antwerp en Belgique, ils ont proposé un show très énergique et divertissant. Un bon moment de détente passé avec Egon (batterie), Jeffrey (chant/basse) et Rudy (chant/guitare) qui ont répondu à nos questions.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi avoir choisi Gnome comme nom de groupe ?

Au début le nom du groupe était Sleepless Titan, on a écrit quelques morceaux puis on s’est vite rendus compte que le nom du groupe sonnait trop sérieux par rapport à notre univers musical plus fantaisiste et stupide. Puis xxx est arrivé en disant « mais pourquoi est-ce qu’on ne s’appellerait pas Gnome ? », et il s’est avéré que c’était le nom parfait. Car tu vois, un gnome a ce côté cool et mystérieux, mais il est aussi un peu fou et stupide, et ça représente exactement ce que nous sommes [rires].

Quel est votre processus créatif lorsqu’il s’agit de composer de nouveaux morceaux ?

D’habitude, j’arrive en répète avec la moitié d’un morceau avec plusieurs riffs différents, mais pas toujours cohérents. On reprend donc tout ça en répète en apportant des modifications aux riffs, et chacun contribue en appotant sa patte créative. Parfois ça m’arrive d’écrire un morceau entier à la maison parce que j’ai de l’inspiration, d’autres fois c’est juste un riff, ça dépend. Et ça nous arrive aussi de jammer en répète et d’en sortir des idées pour des compositions. Voilà grosso-modo comment ça marche chez nous.

Vous avez fait un son en collaboration avec Oskar Logi du groupe The Vintage Caravan. Comment ça s’est passé ? 

Il me devait beaucoup d’argent [rires] Non, sérieusement, on était en train de composer notre album King, et j’étais en train de travailler les lignes vocales pour le morceau Your Empire. Mais quand on a commencé à bosser les morceaux en répète, je me suis rendu compte que j’avais des difficultés à chanter les notes plus hautes. C’est comme ça qu’on a eu l’idée d’inviter un chanteur en collaboration sur ce morceau. C’était pendant la pandémie et nous avons contacté quelques groupes qu’on connaît en Belgique. Ils nous on tous répondu qu’ils pouvaient enregistrer les voix depuis la maison, alors on s’est dit pourquoi ne pas contacter une « star », un artiste d’un plus grand groupe qu’on aime. Du coup on a contacté Oskar directement par sa page instagram, et il nous a répond qu’il était motivé à faire cette collaboration.

D’ailleurs je trouve que tu as plutôt bien géré le morceau en live.

Merci, je m’entraîne régulièrement ! On a commencé en tant que groupe instrumental, sur le premier album on a seulement un morceau avec du chant. On a eu tellement de retours positifs qu’on a décidé d’incorporer plus de chant dans notre musique.

On a entendu que vous avez joué quelques nouveaux morceaux lors de votre concert. Est-ce qu’on peut s’attendre à du nouveau pour bientôt ? 

On a écrit environ 9 ou 10 morceaux pour le moment. On est actuellement en train d’en tourner 4-5 en répète et on ose en jouer 2 ou 3 en live. Idéalement, on aimerait que les morceaux tournent parfaitement d’ici janvier ou février 2024 pour une entrée en studio dans la foulée. On va continuer à jouer quelques morceaux en live, mais les singles et l’album, ça sera pour plus tard l’année prochaine.

On a pris le temps de regarder quelques uns de vos clips vidéo. Ils sont plutôt drôles et déjantés, pourquoi ?

Honnêtement, on ne met vraiment pas beaucoup de temps et d’efforts pour faire nos vidéos, et je pense que c’est l’une des explications. Pour le morceau Ambrosius, on a voulu faire quelque chose de plus construit et moins stupide que nos autres clips, où on nous voit jouer le morceau dans un endroit cool. On a contacté quelqu’un qu’on connaît et qui travaille dans une pépinière avec de chouettes serres et on lui à demandé si on pouvait tourner là bas. Une fois d’accord sur le jour et l’heure, n y est allés, on a posé le matos et tourné le clip avec des go-pros. Et comme on avait encore du temps et de la batterie sur les caméras, on s’est dit qu’on allait tourner un autre clip avec une danse stupide qu’on a appris en quelques minutes. Le résultat, c’est le clip pour Wenceslas, qui a finalement fait 2 fois plus de vues que celui de Ambrosius pour zéro effort [rires]. C’est juste l’essence du groupe et de ce qu’on est, on veut juste se faire plaisir et rigoler, on se pend pas trop au sérieux !

Qu’est-ce qui fait que Gnome est unique dans cette scène musicale ? 

On veut juste se faire plaisir et rigoler, on se pend pas trop au sérieux ! [Rires] J’aime beaucoup le stoner et le doom, mais personnellement, je trouve que la plupart des groupes sont très négatifs quant au message qu’ils apportent, comme la misère, la souffrance, la colère. C’est cool et ça colle bien à l’univers metal, mais si tous les groupes sont comme ça, ça devient un peu lourd. Après trois jours de festival où tu as de la musique assommante et sombre, un peu de légèreté ça fait du bien ! Et on aime jouer avec l’idée que la musique peut être brutale et aggressive, mais aussi loufoque, drôle et joyeuse !

Est-ce que vous avez des histoires intéressantes ou drôles de quand vous êtes en tournée ? 

Il y a ce monsieur à ma gauche [rires] Bien sûr que quand on part en tournée et qu’on est sur la route, on a des histoires marrantes tout le temps, mais j’ai malheureusement une très mauvaise mémoire pour ce genre de détails [rires].Il y a beaucoup de blagues, de pets et par exemple ce matin en partant pour venir jouer ici, on a commencé à rire à propos de l’accent d’Arnold Schwarzenegger et on devient des gamins de 12 ans qui se marrent pour un rien. [Le groupe commence à faire des immitations]

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné en tant que musicien ? 

Je dirais que c’est de ne pas trop se prendre au sérieux !

Toutes les informations concernant le festival sont disponibles sur le site du festival : https://www.sftu.de

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Interview réalisée par Nico D. Et Greg B.

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