Attention : son planant et électrique ! Un brin décadent et foncièrement déstabilisant, Pilot on Mars nous fait valdinguer sur des galaxies encore inexplorées. “Mirror” est le nom de leur nouvel album et ça promet d’être de la bonne ! Restez aux aguets !

Qui êtes-vous ?

Nous sommes un trio genevois. Nous existons en tant que Pilot On Mars depuis 2015. Nous nous étions rencontrés en 2008 période durant laquelle nous avons joué le répertoire de Joy Division.

Selon votre bio, votre son est métallique et « dirty » aussi planant que l’opium, pas mal ! Tu peux nous en dire plus ?

Nos deux précédents albums avaient leurs couleurs particulières : “Orchard st 164”, qui est l’adresse du studio de Matt et Rocio Verta Ray à New-York avait un son rock avec un esprit Beat Generation. « Eternal Face » une tonalité plus dark/electro. Et avec ce nouvel album « Mirror » sa couleur principale est plus pop.

Quelques mots sur ce prochain opus qui sort chez Irascible ?

Durant le Covid, j’ai composé au piano une quinzaine de chansons – bien que je ne sache pas jouer de cet instrument !- que j’ai fait écouter  aux musiciens, sans trop savoir ce qu’ils en penseraient. Ils furent emballés et ensemble nous avons réarrangé les titres avec la couleur de Pilot on Mars. Cet album est en quelque sorte une réponse positive à ce monde qui fout le camp. C’est un album pop chaleureux, solaire, avec notre énergie. Nous sommes avant tout un groupe live. D’ailleurs la quasi-totalité de nos enregistrements se font en live en studio. Pour “Mirror”, nous avons un invité de marque en la personne de Dragan Bajic, notre ami musicien depuis toujours. Il sera à la batterie électronique.

D’après toi, quelle image votre groupe renvoie au public ?

Comme je le disais au début de cet entretien, nous sommes un groupe live. Et notre seul but est de donner au public ce sentiment de liberté qui nous traverse en tant que musiciens, mais pas seulement. Nous sommes des êtres à part entière avec nos vies passées présentes et futures et le temps d’un concert  c’est cela que le public perçoit.
Et il nous le rend au centuple. La rencontre avec le public c’est une alchimie ; ça passe ou ça casse !

Un souvenir de scène incongru ?

Oui, un concert à Nyons avec un parterre qui pouvait accueillir 5000 personnes et nous avons joué devant 4 personnes. Il s’est mis à pleuvoir, une véritable tempête; nous avons continué à jouer. C’était Woodstock mais sans Woodstock.

Sur scène, tu incarnes vraiment ce que tu chantes. C’est important pour toi de laisser exprimer ton corps ?

Au début, j’avais besoin de mon corps pour exprimer ce que je ressentais. Mais c’était aussi une manière de me cacher derrière un savoir-faire. Aujourd’hui, je m’en suis éloigné de ce corps. Comment dire, je fais peut-être plus confiance à la musique que nous produisons et en 3 mots : less is more.  

Vos actus (prochains concerts, vernissage, clip…) 

Le 16 novembre : Show case avec RadioVostock.

Le 14 décembre à Urgence Disk (notre label) avec Damien.

Le 15 décembre : vernissage de l’album au Pneu avec l’association du Vélodrome. Un moment de fête à partager avec tous ceux et celles qui le désirent.

Un message à faire passer ?

Oui, un message important : le groupe Pilot On Mars doit quitter notre local de répétition. Nous sommes à la recherche d’un nouvel espace, c’est la survie du groupe qui est en jeu. [SR]

https://mx3.ch/pilotonmars

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