Recontre avec Walle Etzel du groupe américain Lioneheart dans le petit club iconique du Sunset à Martigny pour une rencontre à cœur ouvert.

Vous êtes actuellement en tournée avec votre album « Welcome to the West Coast 3 » sorti l’année dernière. Tout se passe bien pour vous?

Oui très bien ! Nous avons eu deux étés. Le premier avec les festivals en juin et ceux en août. Chacun durait environ deux semaines et ces festivals étaient complètement fous ! Du très bon !

Je vous ai vu au Greenfield cette année d’ailleurs.

Oui c’était top. L’année dernière nous avons dû annuler, et nous avons finalement joué cette année. Nous avons fait les festivals les week-ends et la semaine nous aimons les petits concerts en club comme ce soir. 

Vous avez déjà donné des dates en Europe pour l’année prochaine, pouvonsnous espérer un nouvel album dans la foulée ?

Nous serons toujours en tournée avec « Welcome to the West Coast 3» mais nous avons commencé à écrire de la nouvelle musique mais je ne pense pas que nous serons prêts pour l’année prochaine. Il nous faut du temps. Et « Welcome to the West Coast 3 » à juste un peu plus de 6 mois donc il est encore tout récent.

Quel est le rôle de chacun dans le groupe et décris moi votre processus créatif ?

Notre chanteur Rob, il fait beaucoup de trucs de management. Moi je joue de la guitare. Notre bassiste, Ricky, est plutôt un gars amusant. Il fait des trucs drôles et parfois fous. Jay, notre batteur est aussi notre cuisiner, il aime cuisiner pour tout le monde et il fait des trucs délicieux. C’est génial ! Nick (l’autre guitariste) est comme notre technicien, qui s’intéresse à la construction de trucs. Si vous avez un problème avec votre câble, il va vous aider. Chacun a donc son propre rôle dans le groupe. Et quand il s’agit d’écrire de la musique parfois nous le faisons ensemble, parfois séparément. Ça dépend toujours si nous sommes ensemble à ce moment-là ou pas.

Parle-moi de « Welcome to the West Coast ?

Le Covid fut une période très difficile pour nous, car nous venions de sortir l’album « Valley of Death » en 2019 et nous n’avons pas pu tourner avec cet album à cause du confinement. Nous sommes donc restés à la maison et attendions de pouvoir enfin repartir en tournée. En attendant, nous avons été créatifs pendant ce temps parce que personne ne savait combien de temps cela durerait. Donc nous avons commencé à écrire et comme je vis en Allemagne et les autres aux Etats-Unis c’était très compliqué. Nous avons fait « Welcome to the West Coast 3 » de cette manière. Donc au moment où le confinement était terminé, notre nouvel album était presque terminé. Nous l’avons peaufiné et sommes repartis sur les routes avec.

De quoi voulezvous que les gens se souviennent après avoir écouté votre album ?

Je pense qu’il faut rester critique pour aider à travers les problèmes de la vie, pour disons découvrir que l’on n’est pas seul avec ses problèmes, que tout le monde à des angoisses et des trucs comme ça. Je pense que c’est le plus message le plus important.

Qu’estce qui vous passionne dans la musique ?

Plus jeune, j’avais des amis, ils avaient peut-être 9 ou 10 ans de plus que moi. J’étais le petit gars du skate parc tu sais… Je les considérais comme mes grands frères. Ils ont commencé à m’inviter à mes premiers concerts hardcore. Certains d’entre eux étaient dans un groupe et pour moi, c’était la folie de les voir sur scène, toute cette énergie, comme une libération de nos problèmes en quelques sortes. Lorsque le concert est là, il n’y a aucun problème, on oublie tout. C’est juste de la passion. C’est ce qui m’a attiré. J’avais 15 ou 16ans, cela m’a touché et ne m’a plus jamais quitté.

Si vous pouviez collaborer avec un artiste ou groupe, mort ou vivant, se serait qui ?

Nous avons Ice-T sur notre dernier album. Et c’est fou pour moi, par que je l’écoutais quand j’étais petit, c’était un de mes héros… Et maintenant nous avons enregistré avec lui, c’est fou. Honnêtement nous aimons tous Limp Bizkit, et je pense que Fred Durst serait la prochaine étape. Et puis je veux dire, comment peux-tu battre Ice-T, c’est presque impossible. Mais Fred Durst oui… Sans hésiter.

Comment vous gérez quand vous êtes en voyage loin de chez vous pour une longue période ?

C’est très difficile pour être honnête. C’est très dur. Nous avons tous des familles et certains membres du groupe ont aussi des enfants. Et c’est très dur d’être absent. Nous essayons d’avoir des tournées plus courtes, juste deux ou trois semaines au lieu de six ou sept comme le font parfois d’autres groupes. Nous essayons de concentrer notre temps sur des marchés comme l’Europe ou les Etats-Unis au lieu d’aller en Asie et en Australie par exemple. Nous adorerions le faire, mais il reste plus beaucoup de temps avec notre « job », nos familles car c’est très difficile d’être absent souvent et longtemps.

Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?

Sur mes playlist Spotify ?  Le nouvel album de Post Malone. Fou ! C’est un artiste vraiment fou. J’ai un de mes amis allemand, un artiste de rap appelé Disaster. Très belle musique, très politique, critique, des paroles géniales. J’ai récemment découvert Jaleel ! Tu as déjà entendu parler de lui ? C’est du rap aussi. Je l’ai vu dans certains festivals, il saute partout, c’est un très grand gars et il aime les bruits bizarres. Fou ! Tu devrais l’écouter, il est top.

Et dernière question : quel est ton groupe suisse préféré ?

Il n’y a qu’un seul favori, nos amis de Paleface Swiss ! Nous avons hâte de tourner avec eux. Nous étions ici l’année dernière avec eux, c’était fou. Et nous venons d’annoncer notre prochaine tournée en février 2024 avec eux et Suicide Silence et Kublai Khan. Je me réjouis ! Ça va être génial ! [Joelle Cosendey]

www.facebook.com/lionheartca

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