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Greenfield Festival 2025 – Samedi

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De bonne heure déjà, le soleil tape sur les plaines d’Interlaken, qui voient se réveiller des milliers de festivaliers assoiffés de son. Ce matin, il nous faudra plus qu’une douche pour nous réveiller. Direction donc le lac de Brienz pour se rafraîchir avant d’entamer l’ultime marathon de concerts. L’emplacement du Greenfield est à l’évidence un des nombreux atouts de ce festival au charme incontournable.

Dry And Shattered ( Eiger stage)

On commence en brutalité avec les lausannois de Dry And Shattered. Le groupe, d’ordinaire habitué aux petites scènes underground, ne se laisse pas impressionner par l’Eiger stage et investit tout l’espace à sa disposition. Les musiciens n’hésitent pas à se lancer dans quelques acrobaties telles que grimper sur la structure de la scène ou encore descendre chanter en plein circle pit. Niveau public, on a de la place pour laisser les férus de moshpits s’adonner avec joie à leur activité favorite.

Jinjer (Jungfrau stage)

À peine le temps de reprendre son souffle qu’on trace vers la grande scène pour en prendre plein la vue avec la belle Tatiana Slhmayluk et son groupe. Toujours au top, elle nous charme avec son maquillage parfait et sa tenue alliant le sexy au badass. Parfaitement dans son élément, elle joue avec le public comme avec les caméras. Musicalement, il faut quand même avouer que les titres se suivent et se ressemblent, mais on a droit à une qualité de son au top, lui permettant de déverser sa voix puissante sur le son bien énervé que crachent les musiciens. On a même droit à une fine pluie ensoleillée pour sublimer le tableau.

Lord Of The Lost (Jungfrau stage)

Cette année, on est servi en termes de groupes germanophones, ce qui est plutôt bienvenu pour un public majoritairement suisse allemand. Lord of the lost se fait plaisir sur scène et c’est contagieux. Malgré un problème de tendon qui l’empêche de marcher et rester debout de manière prolongée, Pi Stoffers ne se décourage pas et traverse la grande scène plusieurs fois, avec ou sans l’aide de ses compatriotes. Et parce qu’un Greenfield sans averses ne serait pas un vrai Greenfield, une petite pluie revient nous rafraîchir avant de se transformer en trombes d’eau, nous obligeant à filer nous réfugier. Après quelques minutes, le beau temps revient et avec lui la chaleur écrasante, qui ne nous aura pas laissé beaucoup de répit cette année.

Bluthund ( Eiger stage)

Parce qu’un peu de curiosité ne fait jamais de mal, on se dirige vers la petite scène pour y chercher de l’ombre, mais surtout pour guigner. Quel est ce groupe nommé Bluthund qui remplace Adam Angst au pied levé ? Alors, comment dire… On ne s’attendait pas du tout a ça. Autotune, rythmes mêlant hip-hop, rap et punk, look inspiration gangsta cagoule, une choses est sûre, ça change. Cela ne nous empêche pas de passer un bon moment, peut-être aussi grâce aux regards stupéfaits de ceux qui n’avaient sûrement pas vu l’annonce de changement de line-up.

Grandson (Jungfrau stage)

Retour devant la scène principale écouter le très engagé Grandson. Il n’hésite pas à clamer haut et fort son militantisme et on ne peux que le saluer pour ça. L’énergie est largement présente et circule parmi la foule. Bon, honnêtement, musicalement, ça tombe un peu à côté. On espérait un set un peu plus au point mais les fans ont l’air heureux, et au final c’est tout ce qui compte.

Good riddance (Eiger Stage)

Mais que se cache derrière ce nom légèrement provocateur ? On décide d’aller y tendre une oreille. On se retrouve donc face à du bon punk rock à l’anglaise, un classique indémodable proposé par le groupe californien. C’est énergique, entraînant et carrément sympathique. On en profite pour s’octroyer une petite sieste dans l’herbe et au soleil au son de leur guitare.

In Flames (Jungfrau Stage)

Dès les premières notes, les très attendus In Flames remplissent le public d’une pluie de ballons noirs, pour le plaisir des grands enfants que nous sommes. Le terrain un peu boueux laisse les festivaliers perplexes mais il en faut bien plus pour pour les décourager. Comme à son habitude, in Flames est ultra solide avec un son impeccable, accompagné d’un show lumière au top. Dommage qu’il fasse encore trop jour pour en profiter pleinement. Le groupe prend son pied sur scène, ça se ressent et se transmet, leur énergie est contagieuse. Au fil du concert, la luminosité ambiante baisse et nous permet de mieux profiter du lightshow mis en place pour l’occasion.

Slipknot (Jungfrau Stage)

Il est à peine 23h qu’une foule compacte est déjà massée contre la main stage pour la tête d’affiche de la soirée. Le concert démarre sur une intro musicale pour nous plonger dans l’ambiance avant l’entrée en scène des artistes. Premier constat, on leur a connu meilleur son, on peine parfois à distinguer les voix des instrus. Mais ça ne suffit pas à entamer l’enthousiasme général. La setlist est bien pensée pour faire plaisir tant aux anciens fans qu’aux nouveaux. Le groupe nous gratifie de quelques touches de DJing par moments et ça s’intègre parfaitement dans le contexte. On monte en intensité, l’un des membres du groupe assène de violents coups de battes à un bidon, faisant résonner des bruits sourds sur toute la plaine. Et pour montrer à quel point le groupe était attendu, les fumigènes se sont mêmes invités à la fête durant un morceau. Une bien belle manière de clore la soirée et le week-end.

Slipknot depuis la terrasse avec le téléphone (photographes pas autorisés)

Toutes les bonnes choses ont une fin, ou presque… Alors qu’on se dirige vers le camp après une troisième journée forte en émotions, on se laisse tenter une dernière fois par le Winston village pour assister aux dernières performances enflammées. On notera que cette année, le
Greenfield a mis le paquet, les shows du Rockstar et du Winston village semblent ne jamais s’arrêter. On enchaîne des spectacles sensationnels et prend des tonnes de gazoil dans la face par la même occasion. Franchement, on est impressionné. C’est donc sans hésitation qu’on se dit à l’année prochaine, Greenfield, pour de nouvelles aventures !

Texte : Hiromi Berridge & Noelle Desjeux

Photos : Alex Pradervand

Site officiel du festival

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