The Interrupters la figure de proue du pop punk/ ska


Vendredi le 5 mai dernier, le groupe américain the Interrupters a brulé les planches de l’Olympia à Monréal. Devant une salle comble qui s’était fait réchauffer par l’artiste folk Frank Turner. Un petit mot sur Frank Turner. Cet ancien chanteur punk à la voix d’ange a offert une performance extraordinaire. Le seul bémol est qu’il n’a pas chanté sa version de la pièce « Bob » de NOFX qu’il a enregistré sur le Split « West Coast vs. Wessex » qui est probablement la chanson que j’ai le plus écouté en 2020/2021

Mené par la charismatique chanteuse Aimee Allen et son mari le guitariste Kevin Bivona, le groupe a offert son pop punk/ska ultra énergique à une salle comble qui contenait son lot d’enfants et d’adolescents (dont un jeune homme avec un mohawk et une veste en jeans qui a fait le party sous l’œil attentif de son père juste à côté de moi et mes amis).


Après la première note jouée, il est clair que le groupe n’est pas là pour niaiser. En effet, mis à part quelques phrases en «franglais» bien placées, le groupe brûle à travers une douzaine de chansons en une heure solide. Une heure dans laquelle il prend quand même le temps d’encourager les gens à chanter et clairement à apprécier l’engouement de la foule. Actifs depuis le début des années 2010, The Interrupters bénéficient du soutien de Tim Armstrong le chanteur du groupe Rancid. Ils offrent le genre de mélodie accrocheuse et les hooks à la guitare qui ont rendu le groupe à Tim célèbre, mais bénéficie en plus de la voix incroyable de Aimee Allen. Leur show est rodé au quart de tour et il est clair que toutes les interventions avec la foule ont été parfaites tout au long de leur tournée qui a commencée le 25 mars au Japon et qui finira le 19 août en Californie.


D’où j’étais placé, soit directement derrière la console juste à côté de la section pour personnes en situation de handicap, j’était assez loin du mosh au devant de la scène, mais j’ai vu bon nombre de personnes faire du body surfing. Le tout était fait dans le respect et je ne crois pas que c’était le genre de soirée ou quelqu’un allait sortir avec un œil enflé et le nez en sang. Le clou du spectacle était vraiment la performance du simple « Raised by Wolves », « Take back the Power », « She’s Kerosene » et « She got Arrested ». Mais ce n’est pas parce que le niveau d’énergie de la foule diminuait entre ces titres. À défaut d’être original, je vais emprunter la phrase célèbre du film « Spinal Tap » l’énergie de la foule « It goes to 11 ». À défaut d’avoir vu Rancid en tournée (merci COVID d’avoir annulé leur spectacle avec les Dropkick Murphys en 2020) je crois que le groupe représente en ce moment le meilleur exemple de punk/ska populaire qu’on a sur le marché.


Sommes toutes, ce fut une soirée électrisante qui nous a été livrée par un groupe assez unique dans notre univers musical. Pour ceux qui n’étaient pas là cette fois-ci je vous conseille sérieusement de ne pas manquer la prochaine occasion de voir the Interrupters, car les billets risquent de partir en un clin d’œil. [LBG]

Texte: Louis Bedard Giulione

Photos: Cherry Pixs 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.