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« Notre meilleur souvenir en Suisse, c’est ce Festival » – Skunk Anansie en interview – Paléo Festival 2025

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Daiyl Rock a eu la chance de rencontre Mark (batterie) et Cass (basse) de Skunk Anansie juste avant qu’ils ne prennent possession de la Grande scène du Paléo Festival 2025, pour lancer cette nouvelle édition. L’occasion de leur poser quelques questions sur leurs souvenirs avec le festival et la Suisse

“Mon meilleur souvenir en Suisse, c’est ce festival”

Avant que vous ne commenciez à tourner, quelle était votre relation avec la Suisse?

Mark: je n’en avais pas.

Cass: J’avais juste un compte bancaire privé (rires)!

Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez joué ici?

M: J’y ai joué quelques fois avant Skunk.

C: J’ai joué au Montreux Jazz Festival avec Terrence Trent Darby, il y a longtemps.

M: J’avais joué avec Little Angels en première partie de Bon Jovi. Et la fois suivante, ça a du être avec Skunk. Probablement aussi avec Lenny Kravitz ou quelque chose comme ça. C’est un peu flou (rires).

C: Et c’est très dur pour nous car lui, il est batteur, donc il a bang, bang, bang, bang, bang, et moi j’ai le boom boom (ndlr: il mime la batterie et la basse).

Vous avez joué dans tout le pays, à Zurich, Genève, Lausanne, etc. Quel est votre meilleur souvenir en Suisse?

C: Le mien, c’est l’achat d’un iPod dock. Vous vous souvenez? Un énorme haut-parleur avec le petit truc dessus pour mettre son pour iPod. J’avais acheté une enceinte que j’avais prêté à Ali pour une fête et elle n’est jamais revenue.

M: Moi, c’est ce festival. C’était juste la meilleure réaction. Je crois qu’on l’a fait sur l’album Black Traffic et, on était sur le même créneau qu’aujourd’hui. C’était juste incroyable.

Votre premier passage au Paléo, c’était en 1996. Près de 30 ans plus tard, quel effet cela fait-il d’être de retour ici?

M: Trois ans? Oh, tu as dit 30 ans? (rires)

C. Pour moi, c’est plus spécial maintenant que ça ne l’était à l’époque. Parce que nous avons traversé beaucoup de choses en tant que groupe, et nous sommes toujours ensemble. Nous sommes plus amis que jamais. Donc partout où nous jouons, c’est la joie. Je pense qu’à l’époque, on prenait les choses pour acquises. L’industrie était très différente, beaucoup plus lucrative pour les artistes.

M: Nous avons traversé cette tempête et nous avons survécu. Nous sommes toujours amis, et je pense que plus ça dure, plus nous sommes reconnaissants.

Beaucoup d’artistes disent qu’il y a une très bonne atmosphère ici au Paléo. Ressentez-vous la même chose?

M: Oui, absolument. D’après mes souvenirs, c’est ce qu’il y a de mieux.

Y a-t-il quelque chose qui vous rend enthousiaste à l’idée de venir en Suisse? Le chocolat, les montagnes, le lac?

M: Tout ce que tu viens de dire (rires)?

C: Oui, oui, oui, oui, tout ce que tu as dis (rires)!

M: Par contre, je ne suis pas très enthousiaste à l’idée que c’est si cher.

Vous avez parlé un peu du public tout à l’heure. On entend souvent dire, surtout par les gens qui vont voir des concerts à l’étranger, que le public suisse est parfois un peu plus ennuyeux que les autres. C’est le cas de votre point de vue, sur scène?

M: Je n’en fais pas l’expérience.

C: Je ne pense pas que ce soit le cas ici. Je pense qu’il y a quelque chose dans notre musique qui fait ressortir l’animal qui est en chacun de nous.

M: Oui, j’allais dire que la Suisse est connue pour être beaucoup plus calme, mais nous n’en faisons pas l’expérience.

Par contre, il y a une différence entre un concert dans un club et un concert dans un festival?

C: Oui, c’est vrai. En général, je préfère les concerts en salle, parce qu’on est plus proche du public. On peut voir le blanc de leurs yeux. C’est presque incomparable parce que les clubs sont tellement excités, c’est ton public qui vient te voir. Alors que lorsque tu joues dans un festival, les gens sont là pour l’ambiance. Il y a donc beaucoup plus de choses à faire pour capter leur attention.

Comment se sent-on dans un festival comme celui-ci, où il n’y a pas que des groupes de rock à l’affiche?

C: C’est ce qu’il y a de mieux dans la saison des festivals. Les musiciens peuvent passer du temps ensemble. Même si nous jouons des genres différents, on est pareil.

M: Surtout après avoir été là si longtemps, vous finissez par les connaître. C’est sympa de les voir, croiser Simple Minds, par exemple, nous sommes de vieux copains.

Vous allez voir des concerts plus tard?

M: Je ne pense pas. On pourrait aller voir Simple Minds, mais après on doit partir, donc…

Interview réalisée Par Alessia Merulla

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