Une paella, du vin, de la spontanéité et de l’authenticité, voici les ingrédients nécessaires si vous voulez obtenir une explosion électrique et haute en couleurs dans votre cuisine. Frais et plein de pep’s, Mighty Bombs est le nouveau remède à vos soirées moroses.

J’ai ouï dire que tout a commencé autour d’une paella.
Onne : A la base c’était juste pour jouer ensemble sans l’idée de faire un groupe.
Lucie : Onne nous a invités et en discutant, j’ai dit que je faisais de la basse, et elle avait l’idée de refaire de la guitare après avoir été longtemps bassiste.
Onne : C’était pour sortir de la maison, répéter ailleurs avec un ampli, un local. Pendant que je jouais de la guitare, Lucie reprenait la basse. Donc vraiment pas dans l’idée de faire un groupe. Et là, on sort du local avec nom de groupe, un morceau et on a décidé de foncer ! Il y a un truc qui s’est passé. On ne se connaissait pas beaucoup et là, il n’y avait plus de doute.

Vous avez chacun vos univers avec ce point commun, un mélange chimique qui envoie.
Onne : On est tous tombé dans la marmite. Max joue dans plusieurs groupes, moi aussi, mais surtout de la basse. Et beaucoup de bassistes aimeraient avoir la moitié de l’énergie de Lucie sur scène et aussi ce côté très technique. Ce n’est pas qu’une question de sortir d’un conservatoire par exemple, c’est surtout du cœur, le plaisir d’envoyer sur scène.
Max : C’est un ensemble. J’y crois à ça. Ce qui donne l’énergie à notre groupe se sont les personnalités de chacun.

Pour vos compositions, vous travaillez aussi de manière instantanée ?
Onne : C’est plutôt une recherche continue !
Max : C’est toujours une histoire d’émotions, c’est ça la racine du truc. Pour Mighty Bombs, c’est comme ça depuis le début. Il y a cette magie qui opère quand on est les trois, tu sais qu’il y a quelque chose qui ressort. C’est très spontané.
Lucie : Je ressens surtout le côté vivant dans les compos. Elles sont toutes différentes. On en a une plus exotique, une plus pêchue, une plus mélancolique. C’est comme ça se passe sur le moment, il n’y a pas de réflexion.
Max : Il y a une couleur, peu importe le choix qu’on va faire. On fonctionne essentiellement sur de l’instantané. Pour qu’un groupe puisse avancer de manière rapide, il faut une vision globale, un naturel et c’est vraiment encourageant. [Justine Aviolat]

http://mightybombsgaragepunk.tumblr.com

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