Metallica nous épate encore

J’étais heureux d’assister à un énième spectacle de Metallica. Il faut dire que mon premier se déroulait en 1986 lors de la tournée Master of Puppets. En plus j’allais pouvoir assister au spectacle de Five Fingers Death Punch qui est un de mes groupes favoris des dernières années.
J’étais loin de m’imaginer à quel point l’enceinte allait devenir un incroyable contraint à ma joie qui a vite été réduite de façon drastique lors de l’apparition du premier groupe Ice Nine Kills. Je ne peux malheureusement donner aucun avis sur la prestation dû à la distance, la place minuscule sur les écrans et surtout un son qui ne permet pas de distinguer la musique.


Five Finger Death Punch

C’est sous le play-back d’un « Au Canada » orchestré que le groupe a fait son entrée dans l’enceinte. Le son s’est un peu amélioré pour 5FDP, mais malheureusement pas assez pour que je puisse apprécier comme j’aurais aimé. L’interprétation semblait très juste, les musiciens se sont clairement donnés et les solos de Jason Hook ont été respectés pas mal dans leurs intégralités. Je donne la première étoile au chanteur Ivan Moody qui m’a vraiment impressionné. Comme nous sommes dans l’enceinte des jeux olympiques de 1976, la scène circulaire de Metallica, m’a fait penser à un anneau de course, et ce dernier n’a pas cessé de l’utiliser et ce sans répit. Drôlement en forme le Monsieur. On a même eu droit a un saut de l’ange à la renverse.


Pour les derniers moments, les bâtons de baseball sont utilisés comme accessoires. Monsieur Moody décide d’en faire don, dans un premier temps à quelqu’un qui porte un T-shirt de 5fdp et un deuxième à un jeune de 7 ans. Il avait d’ailleurs exprimé, sa joie de voir un si grand écart générationnel dans la foule. Définitivement le spectacle de 5FDP semble excellent et je ne raterai pas la prochaine occasion de les voir dans un meilleur contexte.

Metallica


Je tiens à mentionner à l’avance que le son s’est beaucoup amélioré pour Metallica, et que selon certaines personnes que j’ai côtoyées, le son était bien meilleur en ce beau dimanche. On peut maintenant savourer le gigantisme de cette installation. Dès les premiers riffs
de « Whiplash ». La vieille Flying V Gibson de James est à l’honneur pour celle-ci et pour « For Whom the Bell Tolls », et « Ride the Lightning ». L’installation révèle huit tours majeurs avec des écrans circulaires géants sur le bout des tours sur lesquelles sont projetées autant
des images des membres du groupe, images incluant des effets spéciaux, et des images totalement d’ambiance. C’est assez impressionnant. L’éclairage de plancher est plus présent que l’éclairage installé sur les tours. Cela donne beaucoup d’ambiance
dramatique ce qui sert énormément le spectacle.

Ce qui m’impressionne encore plus c’est l’amour des fans pour remplir 2 soirs le stade Olympique. Il s’agit évidemment d’un des happenings de l’année, mais on sent que la participation est intense. J’avais déjà senti une participation spéciale de la foule lorsque je les avais vu durant la tournée And Justice For All. La participation de la foule à ce moment était presque religieuse. Ce n’était pas le cas ce soir, mais la participation était très intense, et ce plus qu’a d’autres spectacles auxquels j’ai assisté. James mentionne d’ailleurs que Metallica est là depuis maintenant 42 ans. Metallica est depuis plusieurs années le roi de la montagne du metal et les fans ne semblent pas vouloir s’essouffler.


La soirée a vraiment rendu des jeunes heureux. Un jeune d’environ 12 ans a été invité par Lars et a très bien performé à la batterie l’intro de « Enter Sandman ». James a remercié Lars pour cet acte de gentillesse et a mentionné que le jeune allait avoir de quoi à raconter demain à l’école……You bet. Les autres moments mémorables pour moi ont été lors de la présentation de « Welcome Home (sanitarium) », « Wherever I May Roam » et « One ». C’est encore un coup de maître pour Metallica. J’aurais préféré une semaine au centre Bell, et la setlist m’a un peu laissé sur ma faim, mais qui suis-je. Comme le diraient Wayne et Garth « Were not worthy » devant les rois du Metal.

Texte: Erik Simard

Photos: Patrick Savard

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