Le groupe Zurichois de punk était au Greenfield et on a profité pour leur poser quelques questions, malheureusement sans leur chanteur qui, très peu en forme, avait déjà donné toute son énergie pour le live.

Comment c’était ce concert ? Êtes-vous contents de votre prestation ?

C’était génial ! On est trop contents !

Vous avez déjà joué ici il y a quelques années je crois ?

Oui, c’est correct, en 2017.

Qu’est ce qu’il y a des choses qui ont changé depuis votre dernier passage ici ?

L’espace VIP a changé de côté. Sinon, le catering s’est beaucoup amélioré ! Il n’y a plus de bar près des backstages donc il faut demander si on veut des bières au lieu d’avoir un accès illimité. C’était un peu surprenant. On est venus ici pas assez préparés par rapport à ça !

Après un concert, comme aujourd’hui, vous prenez en général un moment pour parler entre vous et faire une sorte de débrief ?

Parfois, cela dépend. Aujourd’hui on était content donc un high five est suffisant. Quand on est moins content, on en parle. Là, avec ce paysage, on a envie de profiter.

Votre nouvel album « Silver Lining » est sorti il y a quelques mois. Vous pouvez nous dire quelques mots à propos de cet album ?

C’est notre premier album depuis environ 4 ans. Une pandémie n’est pas quelque chose que l’on traverse souvent au cours de sa vie, donc ça a eu un impact sur l’album. Nous sommes vraiment contents de cet album.

J’ai eu l’impression que les chansons étaient plus diversifiées. Est-ce que c’était intentionnel ?

Je pense que c’était intentionnel. Quand tu es enfermé seul chez toi à cause de la pandémie, tu te demandes si tout ce qu’on a fait jusqu’à maintenant sera à nouveau possible une fois. On se demande  même si on va se revoir ou rejouer ensemble. L’essence même de notre groupe, c’est l’amitié, boire des coups ensemble, se serrer dans les bras et se faire des high five. Pour nous c’était vraiment bizarre. On a fait un show sur internet mais ne l’a pas refait, c’était trop bizarre. L’album a été influencé par ceci, c’est sûr.

Quelle chanson représenterait le mieux cet album et pourquoi ?

Ce serait différent pour tout le monde. « In my head » représente le temps de cette pandémie où tout le monde perdait la tête. « Revolt » parle de la même chose, de se révolter contre ces personnes qui avaient une très forte opinion même en étant une minorité, ceux qui ne voulaient pas y mettre du leur pour traverser ceci au plus vite.

Avez-vous déjà pensé à écrire des paroles en allemand ou suisse-allemand ?

Effectivement on a pensé à écrire un album pour enfant en allemand où on chanterait des choses comme « I don’t wanna go to school » ! Mais on ne l’a pas encore fait. L’allemand n’est pas notre langue maternelle, si on devait choisir une langue ce serait le suisse-allemand mais le ton de cette langue ne va pas vraiment d’après nous avec une de nos chansons au niveau mélodie.

Je viens de voir que vous aviez sorti un document sur une tournée que vous aviez faite en Amérique du Sud. Vous pouvez expliquer comment ça s’est passé ?

En 2015, on a quitté nos jobs ou certains se trouvaient entre 2 jobs, alors on a décidé de partir en tournée à Cuba, puis en Argentine, puis au Brésil… on a fini par y passer 3 mois ! Ce sont tellement de souvenirs qu’on n’oubliera jamais, des rencontres incroyables. C’était un des meilleurs moments de ma vie. C’était dur parfois car on a porté nos guitares, dormi par terre dans des endroits pas chauffés (on pense toujours qu’il y fait chaud, mais c’était au début du printemps et il faisait parfois assez froid). Mais ça valait le coup !

Dans un festival comme aujourd’hui vous avez aussi le temps d’aller voir des concerts ? Si oui, lesquels vous avez prévu de voir ?

En vrai on n’a plus rien à faire donc on a tout le temps d’aller voir ce qu’on veut ! On voulait voir les Distillers qui ont malheureusement été annulés. Sinon il y a Touché Amoré qu’on va aller voir. Sabaton pourrait être fun car leur show est explosif !

Est-ce que vous trouvez cela compliqué de jouer en Suisse-romande ? Est-ce que vous sentez ce qu’on appelle le « Röstigraben » lorsque vous cherchez à jouer là-bas ?

On y joue très souvent, on a plein de potes là-bas et on apprécie y jouer. Cette année on a même du jouer plus de fois en Suisse romande. On a des amis à Salavaux où on joue souvent, sinon aussi à Nyon, Genève ou Lausanne et puis il y a Carlos de Inhumano dans nos amis ou Mamba Bites aussi comme sur ta casquette ! Mais je pense que de façon générale le Röstigraben se ressent, seulement on est chanceux d’avoir plein d’amis Suisses romands.

Si après votre mort en temps que groupe on voulait invoquer l’esprit de Überyou, quels seraient les trois éléments à réunir pour que cela fonctionne ?

Il va falloir de l’alcool ça c’est sûr, de la bière peut-être ou du Jameson, Fernet et de l’amitié vu que c’est la base de notre groupe.

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