Pour le dernier soir du festival Guitare en Scène, le ciel est mitigé et se partage entre soleil et nuages. Nous ne sommes pas à l’abri d’avoir un peu de pluie.
Nous arrivons de bonne heure aujourd’hui, car nous avons la chance d’interviewer la guitariste de charme Orianthi à 16h, et en attendant celle de Nik West, à 18h, nous en profitons pour faire un petit tour sur le site du festival, où nous découvrons le nouvel espace créé pour les partenaires, les VIP et également l’espace privilège. Le lieu est très sympa et cosy.
Quartier Libre
18h30, ils ont la chance de pouvoir rejouer ce soir, c’est le groupe Adéen. À peine le concert débuté, la pluie s’invite et malheureusement celui-ci doit impérativement s’arrêter. Alors on attend et on est impatient d’écouter leur deuxième set, vers 21h20.
Scène Village
19h15, ça commence avec le troisième et dernier groupe du tremplin, Younger Spirit. Le trio, originaire de Troyes joue un rock blues, très inspiré des années 70’s et ça, jusqu’au micro vintage. Ce sont de super artistes. Les solos du guitariste sortent de ses tripes et sont prenants. Ils démontrent qu’ils ont vraiment leur place sur cette scène et dans ce festival. Beaucoup de partage et de complicité entre eux et le public. Belle découverte !
23h45, dernier concert de la soirée et du festival avec Orianthi. Nous pouvons direqu’elle est « tombée » dedans quand elle était petite. Soutenue par Steve Vai et plus tard par Santana, la jolie australienne n’a plus qu’à … Ce soir, sa venue est une première pour elle et pour nous. Le charme opère aussi bien sur scène que dans son jeu. Le public resté en masse semble hypnotisé par sa manière de jouer, avec facilité, c’est déconcertant ! Une fin comme on l’aime. Merci GES.
Scène Chapiteau
20h15, L’interview, un peu plus tôt, de Nik West fut un chouette moment de partage. Nous sommes heureux de pouvoir redécouvrir et apprécier la bassiste américaine dont la renommée n’est plus à faire. Nik West, dans sa tenue léopard flamboyante, avec sa basse, qui décharge une énergie de « dingue », excelle, au son du jazz et du rock. Sa voix est puissante, elle envoûte le public qui n’attendait que ça !
22h, c’est l’heure, celui que les festivaliers attendent ce soir entre en scène. Carlos Santana, l’homme, l’artiste, moins frétillant qu’à Woodstock, est à nouveau en tournée. Toujours bien entouré d’incroyables musiciens. Santana démarre avec « Soul Sacrifice », justement jouée il y a 56 ans lors du mythique festival. Tout droit sortie de sa légendaire guitare, sa musique afro latino blues rock, est reconnaissable entre toutes. Elle enchante et laisse le public sonné et scotché ! Une invitée (sans) surprise s’invite pour l’accompagner. La guitariste australienne Orianthi lui donne la réplique durant deux morceaux. Une autre surprise l’attendait, car avec quelques minutes en avance, le festival lui souhaite un joyeux anniversaire, le jeune homme a 78 ans. C’est pour des moments comme celui-ci que le festival a cette notoriété.
GES, c’est aussi un tremplin, qui donne l’opportunité à de jeunes talents de venir partager leur musique. Des trois groupes sélectionnés, c’est Rosaly qui a eu l’honneur de remporter le titre. Bravo à eux et un bel avenir dans le rock.
Cet article nous permet aussi de remercier l’équipe presse qui nous accueille, depuis des années, toujours les bras ouverts avec le sourire dans notre petit cocon aménagé juste pour nous. Nous tenons aussi à remercier le festival : Comité, bénévoles et sécurité qui font un boulot de dingue pour que tout se passe à merveille.
On imagine déjà que 2026 sera une belle édition, alors on se réjouit déjà d’y être.
Texte Laurence Apothéloz
Photos Jacques Apothéloz


































