Soirée d’ouverture du Caribana Festival 2025 : riffs, sueur et une peu de pluie pour assurer la tradition
Le mercredi 4 juin, Crans-près-Céligny a renoué avec ses fondamentaux : du bon son, une foule déchaînée, un soupçon d’humidité… et une ambiance en ébullition. Car si le ciel a versé quelques larmes, les festivaliers, eux, étaient chaud bouillant. Ponchos ou pas, personne n’était venu pour faire du tricot.
Grande Scène : nostalgie, énergie et rave sauvage
Eastwood a lancé les hostilités avec un retour aussi massif que symbolique. Leur rap metal, rugueux, a célébré les 30 ans de Behind the Wall avec toute la rage qu’il fallait. Le public ? Quelques gouttes… mais heureux.
Les Suédois de Royal Republic ont ensuite enchaîné. Pogos, déhanchés incontrôlables et refrains entêtants : l’ambiance est vite montée et leur énergie communicative a préparé le terrain pour la tête d’affiche tant attendue.
The Prodigy, légendes britanniques du big beat, ont clôturé la soirée avec un set incandescent mêlant rave, punk électronique et visuels percutants. Leur performance a transformé la plage de Crans en véritable dancefloor à ciel ouvert, confirmant leur statut d’icônes du genre.
Scène du Lac : metal et surprises au programme
La Scène du Lac a elle aussi tenu ses promesses. Mass Hysteria, pour terminer la soirée, a balancé un show solide devant un public conquis : du métal franc, direct, efficace.
Poppy, quant à elle, a joué la carte du mystère en refusant la présence des photographes. Est-ce que ça a nui au show ? Absolument pas, mais dommage on aurait bien voulu vous ramener quelques images. Son mélange pop-metal déroutant a laissé une empreinte durable, aussi surprenante que stylée.
Et puis, il y a eu House of Protection. Le chanteur, visiblement décidé à faire des vagues, a sauté dans le public en plein morceau, déclenchant un circle pit d’enfer.
Textes et photos : Davide Gostoli







































































