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TRIVIUM & BULLET FOR MY VALENTINE – PLACE BELL – 3 MAI 2025

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Le 3 mai dernier, la Place Bell a vibré au rythme du metalcore alors que Trivium et Bullet For My Valentine ont présenté leur tournée conjointe The Poisoned Ascendancy Tour. En revisitant leurs albums cultes Ascendancy et The Poison, les deux formations ont offert un véritable bain de nostalgie et d’énergie brute. Le Daily Rock y était.

August Burns Red : l’art de frapper juste

August Burns Red, un groupe originaire de Lancaster, en Pennsylvanie. Le quintette de metalcore entre en scène avec la force d’une rafale, livrant une performance sans retenue. Jake Luhrs, le chanteur principal, projette une voix à la fois rugueuse et profonde, puisant dans le deathcore. Son intensité s’accorde parfaitement à celle de ses musiciens où les enchaînements sont complexes, imprévisibles, transitoires et chargées d’énergie. La virtuosité technique est manifeste — et sur scène, elle frappe. Chaque musicien joue avec précision, tout en incarnant physiquement la musique : déplacements rapides, constants, soutenue d’une énergie brute. Le public se laisse porter, secoué par les mélodies et les percussions massives. Cette intensité s’est particulièrement manifestée sur Mariana’s Trench, un des moments forts du concert.

Bleed From Within : une démonstration de force

Bleed From Within entre en scène sous une lumière bleue et dense. L’énergie s’impose d’emblée : le groupe ne tient pas en place. Le set démarre fort avec God Complex, un morceau à succès de leur nouvel opus Zenith, efficace et qui déclenche immédiatement des sauts frénétiques dans la fosse. La puissance est présente : riffs tranchants, rythmique solide, refrain scandé en chœur. Levitate pousse l’intensité plus loin, entre circle pit massif, body surfing nourri et un jeu de lumières rouge, bleu et violacé qui amplifie la tension. Musicalement, les musiciens livrent une performance précise. Mention spéciale à The End That We Know, introduit avec émotion après vingt ans d’absence à Montréal. Un moment fort : Les musiciens se rassemblent brièvement au centre de la scène, dans un moment de communion, porté par un solo mélodique. Une performance viscérale et directe qui sait mettre les bases.

Trivium : un retour marquant 

Trivium propose une mise en scène soignée. Au centre, une figure humanoïde surplombe la scène, tandis qu’un arrière-plan imposant affiche le nom du groupe. La batterie, installée au cœur de l’espace, est entourée de caissons produisant une épaisse fumée blanche, accentuant l’atmosphère intense. L’impact visuel est immédiat, et cette présentation théâtrale soutient parfaitement l’énergie brute dégagée par le groupe. Dès les premières notes, l’attente est confirmée. La foule, réceptive aux moindres directives, se laisse guider par l’énergie de la performance, particulièrement sur des morceaux comme White Washed ou The Deceived qui suscitent une réaction unanime et enthousiaste.

Bullet For My Valentine – 

Bullet For My Valentine fait son retour sur la scène québécoise après plus de cinq ans d’absence. Dès leur entrée, le groupe impose une mise en scène réfléchie, où les projections visuelles viennent renforcer chaque morceau. Les logos répétés, les jeux de lumières et les écrans rétro servent de véritable support à la musique, apportant une dimension supplémentaire à l’expérience. Côté musical, le groupe ne déçoit pas. Ils parviennent à interpréter leurs titres des années 2000 avec une efficacité redoutable, en conservant toute la puissance qui les caractérise. Des morceaux comme Hand of Blood ou The Poison frappent juste, et la voix plus rauque de Matt Tuck donne une intensité nouvelle à ces classiques. Le groupe n’a pas perdu de sa vigueur et son jeu reste tangible.

Un retour puissant sur scène

Trivium et Bullet For My Valentine ont prouvé qu’ils sont toujours au sommet. Avec une mise en scène soignée et des performances intenses, les groupes ont livré un spectacle percutant, soutenu par des projections visuelles parfaitement intégrées. Soulignons aussi les bands en première partie qui n’ont pas perdu d’intensité au fur et à mesure de leur prestation, pour une expérience inégalée.

Photos: Helene Dickey

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