AccueilLive ReportsLive reports SuisseShaka Ponk effectue sa reconversion de la meilleure façon

Shaka Ponk effectue sa reconversion de la meilleure façon

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Shaka Ponk a entamé sa tournée d’adieu. Les Français sont passés par Genève le 16 mars pour un premier au revoir. Une soirée riche en émotions.

Le groupe de rock le plus déjanté de France revient sur scène pour une ultime tournée. ‘The Final F*ckedup Tour’ marque la fin d’une ère. Celle de six musiciens qui, avec un singe virtuel et des visuels précurseurs, ont amené un nouveau souffle à la scène rock.

Mais au milieu de tout ça, il y a aussi toujours eu un message. Shaka Ponk, c’est un groupe engagé. Et c’est justement pour se consacrer à des projets comme The Freaks qui lutte contre la surconsommation, la pollution ou le réchauffement climatique.

Les fans peuvent néanmoins se rassurer. Frah, Sam & co. ne font jamais les choses à moitié. Ce sont des vraies soirées de folie qu’ils offrent au public pour faire leurs adieux.

Double personnalité

Lorsqu’elle arrive sur scène, Sun a un air de Taylor Swift avec ses longs cheveux blonds et sa robe à froufrous blanche. Mais une Taylor Swift upgradée. Derrière l’apparence de pop star se cache effectivement de la musique pop et rock. Mais pas que.

La chanteuse franco-allemande maîtrise aussi bien le chant clair que le scream. Ainsi, elle a fait découvrir au public genevois la ‘brutal pop’. Un genre qui est certainement à la pop ce que le metalcore est au metal. Le mélange fonctionne étrangement bien. Et elle a fini par conquérir tous les cœurs avec sa reprise de ‘Survivor’ des Destiny’s Child. On en redemande !

Au plus près du public

Shaka Ponk ont maintes fois surpris au cours de leur carrière. Singe virtuel en tant que 7e membre du groupe, mélange des genres, reprise de Dalida… On pourrait croire qu’ils ont fait le tour. Et pourtant. Pour dire adieu à son public, le groupe a décidé d’entrer en scène au milieu de ses fans. À la Johnny Hallyday, les 7 musiciens se sont offerts un petit tour dans les tribunes de l’Arena avant de venir s’installer sur une scène de fortune, au milieu de la fosse.

Jusque-là, rien de surprenant me direz-vous. Oui, sauf que, noyés dans la foule, les ‘monkeys’ ont ouvert les festivités d’une manière totalement opposée à ce qu’on leur connaît. Exit les titres les plus rapides pour créer d’emblée des pogos. Non, le public s’est vu offrir un petit set jazzy-acoustique franchement pas désagréable. De quoi se préparer gentiment à la suite.

Parce qu’une fois sur la ‘grande scène’, Shaka Ponk a ressorti la bonne vieille recette. Crowd surfing de Frah, le public qui saute dans tous les sens, les classiques que l’on chante à tue-tête. Avec leurs nouvelles chansons, en français, le concert est devenu un peu plus politique que par le passé. Ou en tout cas, c’est plus ostentatoire.

Lors de leur passage au Paléo l’été passé, on s’était plaint de quelques longueurs dans le set d’1h15. Elles sont toujours plus ou moins là, mais moins dérangeantes du fait de la longueur ‘normale’ du concert.

En revanche, on l’avait déjà mentionné à Nyon mais le chœur qui les accompagne sur cette tournée est incroyable. Il apporte une nouvelle dimension aux chansons qui est plus que plaisante. Comme quoi, même quand on garde les mêmes bases, il est possible de se renouveler.

Pour les fans, ou pour les curieux qui n’ont jamais sauté le pas d’aller voir Shaka Ponk en live, il reste encore une chance de vivre cette expérience. Les Français diront définitivement au revoir à la Suisse le 31 mai. Ce sera à Vevey dans le cadre du Vibiscum Festival.

Texte : Alessia Merulla

Photos : Denis Charmot

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