TANYC ouvrait les feux pour le concert très attendu des Bavarois de RPWL. Très élégante et souriante, Carmen Tannich Wallner (TANYC) nous a interprété plusieurs titres de son album éponyme, balançant entre trip hop et pop rock original et intéresssant. Elle était accompagnée à la guitare par son mari et guitariste fondateur de RPWL, Kalle Wallner. La voix grave et légèrement éraillée aux accents bluesy nous rappelle Axelle Red ou Geike Arnaert, la chanteuse de HOOVERPHONIC, groupe belge cool de trip hop.

Vingt minutes plus tard, notre cadeau de Pâques nous était offert dans la belle salle de Pratteln. Pour notre plus grande joie, RPWL interprète l’intégralité de son dernier album,  très réussi, « Crime Scene ». Après avoir exploré l’espace, acceuilli des extra-terrestres, médité sur l’avenir de notre planète, RPWL change totalement de thématique en évoquant quelques « cold cases » et scènes de crime. Des évocations de drames terribles qui contrastent avec la beauté des mélodies des six titres du dernier opus en date. On relèvera les deux intros d’enfer à la basse sur le sublime « King of the World », clef de voûte de l’album et « Another Life Beyond Control ». Le velours de la voix de Yogi Lang aux accents gilmouriens et les soli aériens de Kalle Wallner à la guitare sont toujours aussi efficaces, signature musicale du groupe.

La deuxième partie du show ressort six perles de l’écrin discographique de RPWL, conquérant d’emblée la salle avec le très floydien « Hole in the Sky »….  wow, quelle baffe ! Le vivifiant et imparable « Unchain The Earth (The Scientist ) » clôt le concert, refrain repris à l’unisson par la salle. S’ensuivent deux rappels dont le sublime « Roses », également repris par toute la salle, répondant aux invitations de Yogi Lang et de ses musiciens tout sourire.

Plus de deux heures de bonheur pour un groupe qui mériterait de passer chaque jour à la radio, jouer devant une assistance bien plus nombreuse et jouir d’une plus grande reconnaissance. Les mélodies tantôt planantes tantôt enjouées raviraient sans aucun doute plus d’un amateur de rock progressif à géométrie floydienne.

Jean-Blaise « jb » Bétrisey

www.rpwl.net

www.tanyc-music.com