Deux mois après l’interview du bassiste Daniel Chariatte pour le Daily Rock, où il nous expliquait la genèse de leur nouvel album Industrial Disease, nous nous sommes plongés dans cette nouvelle galette en douceur.
L’ambiance se veut beaucoup plus sombre et glauque que dans leur premier album sorti en 2015, qui affichait les couleurs vives du joyeux style du début des sixties. Avec ce nouvel opus, on s’enfonce dans les sous-bois jurassiens dans une ambiance froide et sombre d’un début d’hiver, à l’image de leurs premiers clips ‘’Trailer’’ et ‘’Looking for a home’’.
Un album concept qui se promène quelque part entre The Wall des Pink Floyd et Operation Mindcrime de Queensrÿche. On passe par tous les styles, de la pop, du rock, de l’électro soft et même des touches de folk avec les voix de Raphelson et Sarah-Maria Bürgin, qui se marient parfaitement avec celle du chanteur Gaetan Bulloni. Les rythmes ciselés du batteur Angélo Oliva soutenus par le ronronnement groovy de la basse de Daniel Chariatte emmènent les riffs précis du guitariste Gilles Allimann dans cette ambiance terne portée par les claviers de Sylvian Lachat.
L’esprit ‘’Dirty Old Town’’, avec ses vielles usines aux briques rouges salies par les fumées noires, décrit bien cette ‘’maladie industrielle’’. À noter que cet album est présenté sous forme d’une carte de crédit munie d’une clé USB incorporée, les Kissing Toads sont à la pointe du progrès et leur Industrial Disease mérite qu’on prenne le temps d’aller se promener avec eux dans ces sous-bois jurassiens. Il y fait froid et gris mais leurs chansons nous réchauffent le cœur et le corps.
Belle promenade à vous …
Note: 4/5