Devils Wears Prada est un groupe avec une capacité étonnante d’expérimentation de sons depuis deux décennies. Un style, un talent, une audace qui est souvent salué par la critique. C’est donc toujours une véritable surprise à la sortie de chaque album. Une dynamique qui enchante les fans et qui permets de toujours créer l’évènement avec un nouvel album.
« Flowers » est donc arrivé en fanfare le 14 novembre, une attente quelque peu calmée avec la sortie d’un double single « Where the Flowers Never Grow » et « Wave ». « Where The Flowers Never Grow » est une chanson qui parle de la prise de conscience que, même si tout va bien à l’extérieur, il y a toujours un endroit sombre dans notre esprit… un endroit où les fleurs ne poussent jamais », explique DePoyster.
« Les heures passées loin de la scène et des projecteurs peuvent être très solitaires. Les paroles traitent du fait que même si vous obtenez tout ce que vous pensiez vouloir, vous devez encore composer avec des pensées envahissantes de vide et de vieilles blessures que vous essayez de guérir. J’espère que tous ceux qui écouteront cette chanson se sentiront compris, qu’ils ne se sentiront pas seuls dans les recoins les plus sombres de leur esprit, et que nous essayons tous de trouver une voie à suivre.
« Flowers », c’est vingt ans de parcours » explique DePoyster. « Les hauts, les bas, une réflexion sur ce que signifie être un être humain catapulté dans le chaos que la vie nous impose continuellement. C’est nous à notre apogée, dans l’écriture de chansons, dans un lyrisme et une introspection bruts et authentiques, et dans une tentative désespérée de nous connecter avec tous ceux qui ressentent la même chose que nous. ».
Tout cela donne donc le ton de cet album qui marquera un nouveau tournant dans la carrière musicale de ce groupe. Une tournure sombre mais pleine d’espoir, mélodique, et clairement influencée par les tonalités metalcore du moment. Un album beau, qui donne à réfléchir ; un album juste et particulièrement émouvant.






