Belle affiche hard rock US du côté de la salle zurichoise qui était fort bien garnie pour l’occasion avec un public juvénile et féminin en majorité.

Mothica a ouvert la soirée avec un set de pop rock un peu fade et émoussé par de trop longs commentaires entre les titres. De plus, la jeune chanteuse était desservie par un son catastrophique qui donnait l’impression que les balances n’avaient pas été faites. Bref, pas la meilleure manière de commencer la soirée.

Une demi-heure plus tard, c’est au tour de Black Veil Brides d’investir la scène avec un bon hard rock mélodique et pêchu. Hélas, une fois de plus le son n’est pas à la hauteur (voix et guitares en retrait, batterie au son de casserole…). C’est bien dommage car une bonne partie de la salle est venue acclamer les Californiens qui ne boude toutefois pas son plaisir et leur réserve un accueil chaleureux. On a particulièrement apprécié l’aérien « Scarlet Cross », la ballade « Torch » et son élégant duel de guitares puis l’irrésistible « Fallen Angels ». Belle complicité entre les musiciens et le chanteur qui arpente la scène tout sourire, jolie découverte en live.

Le temps de changer le matos et voici que Lzzy Hale, guitariste et chanteuse de Halestorm vient seule sur scène pour chanter puissamment a capella l’intro de « I Miss The Misery ». Le ton est donné, le groupe de Pennsylvanie va tout donner pour ses fans et Dieu merci, le son est enfin correctement réglé. C’est déjà du délire dans la salle pour ce premier titre repris en chœur par le public surtout que « Love Bites (So Do I) » vient à la suite et fait grimper la température dans le Komplex 457. Un peu plus tard, « I’m The Fire », imparable, illustre toute la puissance vocale et le charisme de Lzzy, vraie bête de scène. Guitares en feu, batterie efficace, basse ondulante et soutenue, pas de doute, Halestorm est en grande forme.

Un peu de douceur avec « Terrible Things », poignante balade jouée en acoustique par Lzzy et Joe Hottinger à la guitare lors de laquelle le public retient son souffle et sans doute une larme dans ce plaidoyer contre la violence. A mi-concert, Arejay Hale, frère de Lzzy, nous offre un solo de batterie impressionnant et teinté d’humour, finissant sa prestation comme de coutume avec des baguettes géantes. Halestorm déroule jusqu’à la fin du set qui s’achève en feu d’artifice avec « Freak Like Me » qui rend les fans hystériques.

Pour les rappels, Lzzy vient seule au piano pour interpréter un medley « Break In » / « Raise Your Horns » de toute beauté qui révèle le beau grain de sa voix dans les titres les plus calmes aussi. Le groupe rejoint sa chanteuse sur « Here’s To Us », célébration fraternelle groupe – fans, avant qu’un « The Steeple » de folie ne mette le point final sur cette soirée d’anthologie.

Texte   : Jean-Blaise « jb » Betrisey

Photos : Gilles Simon

www.mothica.com

www.blackveilbrides.net

www.halestormrocks.com

www.komplex-457.ch

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