Cette année, le Daily Rock a été le seul media à représenter la Suisse au Graspop Metal Meeting, rendez-vous international et incontournable des metalleux de tout horizons grâce à Stéphane Bée, qui en est revenu avec beaucoup de photos et qui nous raconte cela en détail. Retour sur cette première journée pour commencer.
Avec une météo clémente, voire étouffante, les festivaliers ont débarqué en masse sur la plaine de Dessel ce jeudi 19 juin 2025, pour assister à la première journée du fameux festival belge qui fête ses 29 ans cette année ! Attention à la programmation 2026 pour le trentième anniversaire : il devrait y avoir du très beau monde sur les scènes principales North et South, avec des artistes confirmés ou à découvrir sur les scènes annexes (Marquee, Metal Dome et Jupiter). On s’en réjouit d’avance : réservez les dates, du 18 au 21 juin 2026 !
Le 1 er jour a rapidement affiché sold out dès l’annonce de la présence, pour la onzième fois, des fringants quinquagénaires de la Vierge de Fer (1975-2025!). La trentaine de groupes programmés chaque jour permet aux festivaliers de goûter à plusieurs styles musicaux, malgré l’impossibilité physique de suivre tous les concerts. Il en va de même pour votre serviteur photographe, qui a couru les scènes pour ramener quelques milliers de clichés… sans malheureusement pouvoir immortaliser toutes les têtes d’affiche.
La légende Iron Maiden a pris d’assaut la scène South avec une setlist retraçant leur demi-siècle de carrière, incluant Murders in the Rue Morgue, qu’ils n’avaient plus joué sur scène depuis 20 ans ! Quelques nouveautés pour cette tournée 2025-2026, intitutlée « Run For Your Lives Tour », fêtant les 50 ans du groupe : un écran LED permettant extravagances et folies visuelles, mais qui ne remplacera jamais la structure gonflable géante de notre mascotte préférée, Eddie, sur le morceau Iron Maiden.
La grande nouveauté est l’arrivée de Simon Dawson derrière les fûts de la Bête, tâche difficile que de remplacer le facétieux et adoré Nicko McBrain, qui a tenu pendant 42 ans la section rythmique d’Iron Maiden. Simon s’en est plutôt bien sorti : efficace, un peu trop discret à mon goût, et moins « boomer » que Nicko (c’était meilleur aux Eurockéennes, et encore mieux au Hallenstadion). Reste que 55’000 personnes chantant à l’unisson Fear Of The Dark ont élevé les musiciens d’Iron Maiden au rang de Dieux vivants du metal, laissant des étoiles dans les yeux des festivaliers, avant de clôturer ce show de deux heures avec Wasted Years. Up The Irons ! Merci!
On retiendra de cette première journée, dans l’ordre de passage : les Américains de Fleshwater, The Raven Age avec le fils de Steve Harris à la guitare, les Frenchies Landmvrks qui ont littéralement mis le feu sur la scène South pour leur premier passage au GMM, le retour de Charlotte Wessels, les Californiens Alien Ant Farm, groupe des années 90 rendu célèbre grâce à leur reprise de Smooth Criminal de Michael Jackson, Soen qui confirme sa montée en puissance, suivi par un public de plus en plus nombreux affichant fièrement les couleurs du groupe, Paradise Lost, de retour avec son metal gothique atypique et ultra efficace, puis la prestation de 75 minutes des maîtres du progressif Dream Theater, avec le retour de leur emblématique batteur Mike Portnoy derrière son « Monster Kit » à 4 grosses caisses. Ensuite Epica et sa chanteuse Simone Simons, qui, grâce à leur excellent show parsemé de multiples effets pyrotechniques, ont chauffé le public à blanc avant de l’envoyer sur la route 666 d’Iron Maiden !
Seul ombre au tableau, la programmation de Mass Hysteria, pour leur première participation au Graspop, en même temps qu’Iron Maiden. Les Français ont pourtant rendu une copie parfaite. Votre serviteur a fait faux bond à son groupe préféré pour shooter leurs trois premiers morceaux, avant de revenir au pas de course écouter ‘The Rime of The Ancient Mariner’.
Les Allemands de Powerwolf ont vampirisé et clôturé la première journée du festival avec un excellent show de 90 minutes, laissant les headbangers du jour sur les rotules, en particulier ceux qui avaient ramé et chanté en chœur durant le show un peu fou d’Alestorm et son Metal-Pirate festif aux odeurs de canard.
