Après un petit tour au lac de Neuchâtel pour tenter au mieux de se rafraîchir, nous repartons direction le Rock The Lakes pour nous entretenir avec le chanteur et le guitariste de GloryHammer.
Vous avez sorti en juin de cette année votre nouvel album. Dites-nous en plus?
Sozos: C’est le premier album avec moi en tant que chanteur. Gloryhammer est une histoire continue. Un casting récurrent de personnages. Et pour cette album, on est remonté dans le temps, quelque part juste après le premier album. Dans les temps médiévaux. C’est une aventure assez similaire aux autres albums, dans le sens où c’est une bataille contre un sorcier maléfique, le bien contre le mal. Et avec la folie typique de GloryHammer, avec des combats contre des robots, des bombes nucléaires et ce genre de choses.
Vous avez traversé l’univers et de multiples galaxies. Quel est pour vous le meilleur moyen de transport?
Sozos: Hmmm… En licorne je pense?
Paul: Je pense aussi oui. Enfin si tu en as les moyens. C’est assez exclusif comme moyen de transport.
Sozos: Après, si tu veux privilégier le confort, un sous-marin nucléaire sera mieux qu’une licorne. Ça dépend aussi de quel type de sous-marin. Mais personnellement je préfère la licorne.
Paul : Mais bien sûr, le sous-marin doit pouvoir voler.
Sozos: Ah bah oui ! Sinon tu peux pas aller loin dans la galaxie.
Sozos, tu es arrivée dans le groupe en 2021. Comment es-tu parvenu à intégrer ce nouveau groupe et trouver ta place auprès du public?
Sozos: C’était plutôt facile, parce qu’ils ont été très accueillants. En terme de public, il y aura toujours ceux qui diront “ils étaient mieux avant”. Mais globalement, ils ont été réceptifs à la nouvelle voix du groupe. Donc je n’ai pas rencontré de problème. Même avec le fait de garder l’identité du groupe. En fait, Gloryhammer tient plus de l’attitude que de signature rythmique. C’est un état d’esprit.
Ready to play ! [le groupe doit piocher des questions au hasard]
Si tu pouvais tatouer ton meilleur ami pendant qu’il dort. Quel tatouage choisirais-tu?
Sozos: Mon meilleur ami n’a pas de tatouage… Donc je dois choisir judicieusement pour qu’il ne soit pas fâché.
Paul: Bon déjà tu ne devrais jamais tatouer quelqu’un qui dort. C’est un peu le genre de chose qui peut te faire faire mettre en prison.
Sozos: C’est vrai. En revanche, si tu dors pendant qu’on te tatoue, c’est que tu es soit sédaté, soit dans le coma. Donc c’est pas très important le design. Je pense que je ferai un logo de GloryHammer sur le bras pour la blague, parce qu’il est fan du groupe.
Quelle chanson aurais-tu souhaité composer?
Paul: C’est une bonne question, parce que je n’ai pas composé beaucoup de chansons pour le groupe. Je suis fan de tellement de genres différents. Hier je regardais Megadeth au Dynamo Festival. Ils ont joué “Sweating Bullets”. J’étais tellement admiratif par l’audace de cette chanson. Tu es Megadeth, un groupe de trash qui joue des chansons super rapides, et tu arrives avec ça. C’est basiquement une basse sur un rythme de blues qui fait :
Sozos et Paul : TUTIDUH! [Les deux musiciens imitent la ligne de basse.]
Paul: C’est une des meilleures chansons jamais écrite. Donc je pense que je dirai celle-la. En plus avec Dave Mustaine qui ne chante pas, mais qui parle simplement. Avec la voix qu’il a! C’est très démonstratif de ce niveau en musique où tu a tellement accomplit de choses que tu va au-delà. Et parfois tu dévies vers des idées qui ne devraient pas marcher, mais ça marche. Donc oui je dirai “Sweating Bullets”.
Texte : Hiromi Berridge & Valérian Burki
Photos : Alex Pradervand