Home Divers ‘Fondation’ d’Isaac Asimov − La culture, c’est comme la confiture

‘Fondation’ d’Isaac Asimov − La culture, c’est comme la confiture

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On le sait bien, aujourd’hui, les sociologues, c’est tous des cons ! Ces branleurs subventionnés passent leur temps à t’expliquer que le jeune banlieusard, non seulement il te crame ta bagnole, mais en plus, c’est pas de sa faute.


Voilà un moment que tu les vois défiler, un à un, derrière leurs lunettes à double foyer, bien emmitouflés dans leur velours côtelé à ronds de cuir pour t’égrener la longue litanie des erreurs sociétales qui ont fait que tu regardes avec désespoir ta fière Peugeot illuminer le ciel nocturne dans un délicat parfum de super.

Il l’a bien dit, le monsieur dans la télé, quand t’essaies d’expliquer l’inexplicable, c’est que t’es déjà en train de leur trouver des excuses, à ces petits branleurs.

C’est là que tu tombes, au fond de ta bibliothèque en désordre, sur un bouquin qui prend négligemment la poussière. ‘Fondation’, ça s’appelle. Google te dit que ça a été rédigé dans les années 40, et pourtant, c’est pas la première fois que t’en entends parler par des gens qui devaient pas être là sur le moment. Après tout pourquoi pas ? T’avais poney, mais t’as annulé, de toute manière.

Dans une galaxie pas si lointaine, parce que c’est la tienne, l’Empire, chantre de la civilisation menace de se casser la gueule. Jusqu’ici, t’arrives à te projeter. C’est à ce moment que dans un pavé de SF d’anticipation d’un autre âge, le même sociologue mal sapé se pointe. Décidément…

Il explique à tout son monde que non seulement, le glorieux Empire en a plus pour très long, mais qu’en plus, il a besoin de sous, à vot’ bon coeur, m’sieur dame, pour éviter à la galaxie 30’000 ans de barbarie digne d’une fin de soirée squat où les flics se seraient invités.

Il se fait recevoir comme tu t’en doutes, et la classe politique étant largement aussi conne dans notre histoire que dans la vraie vie, on lui propose d’aller faire ses petites études sur un bout de lopin bien paumé où il emmerdera personne.

Oui, mais voilà, Hari Seldon, le mec en question, c’est pas la moitié d’un con, et tu penses bien qu’il avait prévu le coup. Le voilà donc parti, avec tout ce qu’il a pu trouver de tarés volontaires, dans un endroit où il va pouvoir bosser sans se prendre des sénateurs nervous breakdown sur le coin de la gueule.

Et là, chapitre après chapitre, tu te retrouves à faire des bonds à coups de décennies sans trop comprendre au début, mais t’as déjà fini ton premier six-pack sans réussir à lâcher ce satané volume. Non seulement, un récit qui a plus de 70 ans se permet de résonner à l’époque où tout un pan de la société fait la chasse à tous ceux qui cherchent à comprendre les mécanismes sociaux, mais en plus de ça, il le fait avec style, dans une histoire haletante qui a réussi à inspirer toute la science-fiction moderne, Star Wars en tête.

On t’invite donc à poser ta gratte un moment, aller dire bonjour à ton libraire chéri et jeter un oeil à la prose enlevée de Maître Asimov. En plus, ça te fera une référence classe pour pécho en soirée. Si avec ça, tu nous dis pas merci …

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