Envol et Macadam, 28e édition à l’Agora de Québec, c’est quoi ? C’est un staff de feu, toujours souriant, et des agents de sécurité super sympathiques, qui eux aussi ont un sourire contagieux. Ce sont des stands de bouffe pour remplir le bedon de tous, de la bière et encore de la bière. Une boîte à cris où tout le monde a pu crier sa joie, sa haine, sa liste d’épicerie. Bref, tout ce qui lui passait par la tête. Des stands de merch pour se faire dépouiller de son argent pour le plus grand bonheur des groupes présents. Du soleil, des bateaux avec plein de gens d’un certain âge qui devaient se demander quelle était cette musique de sauvages. Bref, un beau week-end.
Sur la scène de l’Agora
Et qu’est-ce qu’on a pu voir et entendre sur la scène de l’Agora ? Les festivités ont débuté avec Enfants Sauvages, un groupe tout droit venu de la Basse-Ville. On a pu voir du monde partout sur la scène, dont une bonne partie avec des cagoules. Avec leur punk bien cru et bien brut, ils ont lancé la soirée de la meilleure manière.
Ensuite, c’était au tour de GFK de faire son retour sur scène. Là, changement radical de style : grosse disto, le chanteur qui hurlait ses paroles… D’ailleurs, merci de nous avoir dit de quoi tu parlais, parce que c’est vrai qu’on ne comprenait pas grand-chose ! Pour ma part, ce fut une belle découverte.
La suite… Martyr. Que dire sur ce groupe incroyable ? C’est bien triste, car je n’avais jamais entendu parler d’eux quand j’habitais en Europe. Une musique ultra technique, délivrée par des musiciens d’exception. Dan Mongrain avait un large sourire sur son visage, ce qui doublait sa présence ce soir-là à l’Agora, car juste après, il allait se retrouver au même endroit avec Voivod. Le groupe de Jonquière a laissé la partie symphonique de sa musique pour nous offrir un show très intense avec les meilleures pièces de son répertoire. Snake, qui a stationné son bateau juste en face de la scène, a donné, comme d’habitude, tout ce qu’il avait à offrir. On a eu droit à un excellent concert, même si certains l’auront trouvé un peu court.
La soirée s’est terminée en apothéose avec la performance tant attendue de Mononc’ Serge & Anonymus. Tout y est passé : le pistolet à eau, la bière qui giclait dans les airs, la présence du clown et même celle de l’ours géant. L’ambiance était électrique dans la foule, tout le monde chantait et se déchaînait avec un plaisir évident. On sentait une énergie collective, une explosion de joie pour clore cette première journée en beauté.
































































La deuxième journée : du punk et du hardcore
Ma deuxième journée de festival a débuté avec les Marseillais de Blooming Discord, les grands gagnants du Planetrox Europe. Fondé il y a dix ans, le groupe a une solide expérience de la scène, avec plusieurs passages dans des festivals de renom en France et en Europe. Leur musique, inspirée par des groupes comme Stone Sour et System Of A Down, a su conquérir de nouveaux fans. Beaucoup d’entre eux sont sûrement allés les voir à l’Anti le lendemain, après cette belle découverte.
Il est 20 heures quand Face To Face monte sur scène. N’étant pas un connaisseur de musique punk, je découvre après quelques recherches que le groupe existe depuis 30 ans et a sorti 10 albums. Bref, ce ne sont pas de tout jeunes. Il n’y a eu aucun temps mort, ni dans leur musique ni pour les agents de sécurité qui ont eu les bras pleins avec le body surfing. Et ça ne va pas s’arranger avec la venue de Pennywise pour clôturer cette deuxième journée.
































Le coup de cœur et la fin du festival
« C’est bon en tabarnak ! » a crié une personne entre deux chansons de The Robert’s Creek Saloon. Et pour cause, c’était excellent ! Leur mélange de ska, de jazz, de hip-hop et de musique latine a fait danser bien du monde. Même sur les balcons du bateau, on pouvait voir des gens qui semblaient apprécier.
La suite avec The Anti-Queens de Toronto a été beaucoup plus rentre-dedans. Le quatuor a balancé son rock’n’roll teinté de punk en pleine face de la foule, qui commençait à grossir. Le groupe a très certainement conquis de nouveaux fans, car il y avait du monde à leur stand de merch. Ce fut d’ailleurs mon coup de cœur de ces trois jours.
Puis, Streetlight Manifesto a pris d’assaut la scène, et la foule a immédiatement suivi. Le sextette du New Jersey a donné un show d’une heure sans aucun répit, et l’énergie n’a jamais faibli. Le public s’est déchaîné, complètement conquis par leur prestation.
La soirée s’est terminée en apothéose avec The Interrupters, un groupe qui ne fait pas dans la demi-mesure. Dès les premières notes, le quatuor de Los Angeles a transformé le parterre en une véritable piste de danse punk-rock. Mené par la charismatique Aimee (quelle énergie!), le groupe balance un ska-punk puissant et festif. Ce n’était pas un simple concert, mais une véritable fête où l’énergie était ultra communicative. Tout le monde a sauté et chanté en chœur les refrains accrocheurs, se laissant emporter par cette vague positive. Si vous aimez les mélodies entraînantes, le rythme effréné du ska et l’attitude rebelle du punk, alors The Interrupters est le groupe qu’il vous faut. Leur performance est une véritable injection de bonne humeur !
























































