Tu n’as de plan pour bronzer sous le soleil des tropiques cet été ? Pas de road trip ou autre thalasso prévus ? Peut-être que tu n’as pas de thune pour ça, ni pour des groupes que tu as déjà vus cinq fois en live au minimum, ou pour un billet de concert cinq fois trop cher? Amie, ami du rock, le Rock Altitude est fait pour toi ! La fraîcheur et les montagnes du Locle sauront apaiser ton corps échaudé par les températures estivales, tandis que le son revigorera ton âme en deuil de bonne programmation musicale. De plus l’année 2015 marque la dixième édition du festoche, ça risque d’être monumental !
Pour rappel, en 2006 Anakin Skywalker se transformait gentiment en Darth Vader, James Blunt chantait ‘Goodbye My Lover’, Zizou donnait des coups de boule, et, accessoirement, le Rock Altitude poussait ses premiers cris de nouveau-né, pour sa toute première édition.
Dix ans, ça se fête et l’équipe du festival, tout en restant fidèle à ses principes, s’est démenée une fois de plus pour offrir le meilleur : on passe de 3 à 4 jours de concerts, et le line-up partiellement annoncé donne, d’ores et déjà, l’eau à la bouche. On ne se limite pas à un seul aspect du rock, la diversité est à nouveau assez bluffante. On y trouve notamment :
– du très méchant, avec le math-metal-free-acrobatic-core de The Dillinger Escape Plan et le hardcore engagé des français de Lofofora
– du très travaillé, avec le trip-hop aux relents progressifs d’Archive et le blues-rock tranquille et hanté de Timber Timbre
– du très indie (mais pas chiant), avec les légendes post-punk d’Interpol,
– du très doux, avec Charlie Winston, qui se trouve être le frérot du moins connu, mais non moins talentueux Tom Baxter,
– et du très percussif (je sais, c’est nul et facile) avec les cogneurs dingues qui forment Les Tambours du Bronx, mêlant percussions tribales aux sonorités indus.
Le meilleur dans tout ça ? Encore huit groupes doivent être annoncés à l’heure où nous écrivons ces lignes : cette programmation se révèle comme excellente rien qu’avec les têtes d’affiche dévoilées, on se laisse donc imaginer qu’elle ne pourra en aucun cas perdre en qualité. Ruez-vous sur les billets : leurs prix sont dérisoires, vous ne serez pas déçus !
Niveau infrastructure, la formule est toujours la même ; la scène principale est dans la patinoire du Locle, la deuxième scène se trouvant à proximité, dans une tente chauffée jusqu’à pas d’heure, donc pas d’excuse du type ‘maaais ! Il va fait trop froid. TBA