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Si on ne se fait guère d’illusions sur les intentions mercantiles du label allemand UDR avec une telle sortie, l’achat de ce « Desperate » restera quand même rentable pour certain(e)s d’entre vous. En faisant signer Barb Wire Dolls avec leur sous division Motörhead Music, ils se positionnent clairement et cela risque d’en intéresser plus d’un(e). La première chose que l’on peut remarquer, c’est que ce premier album ne brille pas par son originalité. Malgré tout, aucun réel faux pas n’est à signaler, ce qui vu le contexte, n’est pas anodin.
Dans un style rock aux relents punk, on constate rapidement que les structures sont élémentaires, les riffs conventionnels, mais les refrains sont tout de même accrocheurs et l’ensemble se densifie au fur et à mesure. Malheureusement, Barb Wire Dolls nous propose ici des titres de qualité, mais pas suffisamment racés et aventureux. La musique pratiquée est loin d’être un casse-tête et la production est bonne et puissante mais sans grande personnalité. Ce qui, selon moi, empêche d’apprécier leur musique à sa juste valeur.
On n’a vraiment du mal à être pleinement enthousiaste tant ces musiciens font preuve d’un classicisme absolu en proposant un opus certes bien léché, mais manquant cruellement de spontanéité (les deux premieres pistes sont excellentes et ensuite, cela tombe à plat). Pas la moindre prise de risque à l’horizon et ce qui chagrine le plus, c’est le caractère inégal des compositions. Pourtant, chaque piste trouve une connexion avec les suivantes et les enchaînements et les transitions sont au point.
Le contenu est donc digne d’intérêt (bien qu’assez monotone) mais « Desperate » s’apprivoise seulement en quelques écoutes, ce qui lui donne une durée de vie assez courte pour peu que l’on ne soit pas un adepte de ce style. C’est agréable à défaut d’être transcendent et il n’y a vraiment rien d’exceptionnel à se mettre sous la dent (à part les deux premiers titres, comme je le disais un peu plus haut).
Je vais finalement attendre patiemment le prochain disque pour voir si les grecs changent un peu leur fusil d’épaule et défrichent des territoires inconnus. Un groupe qui vient de sortir de l’ombre mais qui pourrait y retourner rapidement…Et ce serait fort dommage.

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