Un rythme rapide, une mélodie entêtante, un pogo, et si je vous disais qu’avec cette description, je ne fais pas référence à un concert de rock… mais à un dj set de hard techno ? Immersion dans la foule de Belleville.

Depuis l’année dernière, la scène de Belleville au Paléo propose une programmation 100% électronique. “C’est rapidement devenu un lieu iconique du festival, note Mathieu Monnier, programmateur du Paléo. Ça attire les festivaliers pour le show, mais aussi pour voir la foule.” Mais ici, exit les David Guetta et autres Steve Aoki ou Ofenbach. À Belleville, on à affaire à des genres de niche, parfois extrêmement pointus, extrêmes (comme dans la rock et le metal finalement).

“Depuis quelques années, on voit que ces genres plus violents cartonnent, explique Mathieu Monnier. Il y a plein de rave parties et on remarque un attrait très fort chez les plus jeunes.” Et au Paléo, ça marche même chez les moins jeunes. La scène étant sur le chemin de la sortie du festival, c’est presque un passage obligé avant de rentrer chez soi. Et tout le monde fait la même chose: on passe, on lève les bras en rythme pour rigoler, on se marre en voyant les gens à fond dedans, et on se surprend à rester là et à profiter de la musique. “L’année dernière avec Billx, on se demandait si on avait le public pour ça au Paléo, et c’est presque ce qui a le mieux marché !”, lance Mathieu Monnier. 

Alors, si on testait un des concerts les plus extrêmes ? Direction le set de Øtta. Cette dj portugaise mêle l’acid-techno, la trance, et l’industrial-techno pour livrer plus d’une heure de hardtechno. À dire comme ça, ça paraît à des années lumières d’un concert de rock. Et pourtant.

La musique fait vibrer les corps, les lumières sont hypnotiques, on saute, on entame un pogo. L’effet de transe que provoquent les kicks de Øtta n’est finalement pas si différent que l’état dans lequel on était le soir suivant au concert de Shaka Ponk. Le but, c’est de se défouler.

Certes, il faut se lancer, laisser le temps aux oreilles non-habituées de s’acclimater. Trouver le bon beat. Et on se laisse aller. Comme dans un concert de metal, soit on y va à fond et on saute dans le pogo, soit on se met un peu au fond, on admire celle belle scène et on profite à notre manière. Avec un peu d’ouverture d’esprit, je vous jure qu’on passe un moment incroyable. 

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