Durant une brève accalmie, Ludovic Biselx, codirecteur de l’Irréversible Festival, nous accorde une entrevue :

Chapeau, franchement. J’ai pas l’impression d’être à Monthey.
Oui, le sentiment d’immersion est assez fort.

Est-ce qu’il y a eu des imprévus jusqu’à maintenant ?
Oui, t’oublies assez vite certaines choses. Par exemple pour les groupes, on en a pour deux fois plus que prévu, du coup on a du limer sur la communication. On a privilégié les réseaux sociaux et les moyens gratuits. Typiquement aussi, la troisième tente qu’on a du monter d’urgence elle est arrivée lundi. Au final toutes ces petites choses, ça fait pas mal.

Okay. Et vous avez réparti comment les postes ?
Jérôme s’occupe de la programmation et moi de la communication et des subventions. Sinon, il y a Samuel qui s’occupe de la sécurité, Michael qui a tout fait pour monter ce site en deux semaine, Grégoire qui s’occupe de la compta et Anthony qui s’occupe des webmedias. Après il y a les super bénérocks qui chapeautent le tout, comme Christophe qui s’occupe des bénévoles, par exemple. C’est une grosse organisation. On est allés rendre visite aux gars de Festineuch’ et de l’Estivale pour leur demander comment ils avaient monté leurs trucs. On a appris plein de choses pour faire un truc qui tabasse.

Vous aviez imaginé dès le début le travail que ça impliquerait ?
Ben, au début, on a passé du temps sur l’affiche, on a bien déliré. Après, tu te rends compte que tes heures perdues, tes loisirs tu les passes là-dedans. Tu te rends compte que les contrats que t’as signé, ça devient du concret et tout ça, ça prend beaucoup de temps. Faut aller chercher les partenaires, réceptionner les logos, … On en a septante quand même, c’est pas rien.

Et c’est toutes des entreprises locales.
Oui, le but c’est de faire marcher les entreprises locales. T’essaies de trouver des contreparties. Par contre, t’échappes pas aux gros financiers, c’est comme ça. On essaie aussi de leur rendre la pareille, discuter avec eux, leur offrir un espace VIP, etc… Avec ces entreprises là on signe sur trois ans, comme ça on évite la grosse catastrophe comme on a failli avoir hier.

Ils vous fallait combien de personnes pour rentabiliser le festival ?
Pour cet exercice là, on a tablé sur 1500 en tout, donc on rentre dans les chiffres, mais on est passé à deux doigts du fiasco hier.

Ouais, à cause de la pluie. Et j’ai vu qu’hier, des gens trimballaient des fûts en motoculteur…
Oui (rires), ça fait partie des imprévus, mais ça rajoute un côté rocambolesque au truc.

La scène aussi, c’était rocambolesque ?
Non, la scène c’est une boite de suisse allemande qui est venue la monter, c’était en ordre. Ça leur a pris un jour et demi, et quand ils ont balancé du son pour la première fois, tous les bénévoles du montage ont hurlé de joie.

Et les artistes tu les as rencontrés ?
Oui, je suis allé leur dire bonjour et voir si tout allait bien. Le but c’est aussi qu’ils soient très bien accueillis et que ça leur laisse un bon souvenir. Et quand je vois tous les bénévoles, j’hallucine, ils sont au taquet.

Il y a combien de bénévoles ?
Environ cent par soir, plus vingt-cinq pour la semaine de montage.

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