Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016
Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016

Afin de célébrer le 25e anniversaire de l’album d’anthologie Passion and Warfare, album sorti en 1990 et qui a propulsé sa carrière solo, Steve Vai a entamé une tournée mondiale, débutée au Québec le 28 mai 2016 au World Guitar Festival.

En fan du Guitar Hero, il était impensable que je loupe cet événement, me voilà donc en route pour le Luxembourg afin d’assister au live de l’année.

Il est un peu plus de 20h lorsque je débarque dans la salle de concert, et là, oh boy, mauvaise surprise… Une épaisse fumée recouvre l’atelier, c’est blindé de monde et il fait une chaleur à tomber. Pas de clim et un air quasi-irrespirable alors que le show n’a même pas commencé, franchement je commence à flipper grave. Ok je comprends qu’il faille ramener du monde au bar, mais quand même… Avant de me dessécher, je file à la buvette me chercher un verre d’eau, oui je sais, l’eau ferrugineuse ce n’est pas très Rock ‘n’ Roll, mais n’oublions pas que je suis en service et si je veux pouvoir ramener quelques tofs qui se tiennent, c’est le prix à payer. Me voilà donc commandant my glass of water et bing, vla la deuxième surprise de la soirée, trois euros le petit verre de flotte. Elle doit venir de loin celle-là, il me reste plus qu’à la déguster et à mettre le gobelet sous cloche…

Il est temps de rejoindre la fosse aux lions, et en me faufilant dans l’étroit passage entre les caisses de sons et les crashs barrières pour arriver à la scène, je commence à regretter amèrement les cinq kilos que j’ai pris à cause du long hiver lorrain et de ses pâtés. Bref, esquichée contre le stage et sans doute touchée par la grâce ou la graisse à voir… je commence à prier pour qu’ils balancent un peu d’air frais car je suis littéralement en train de me transformer en beignet… 20H30, le concert ne devrait plus tarder car le guitariste est du genre ponctuel. Placée sur la gauche de la scène, je patiente et tente de survivre en jetant un œil dans les coulisses sur lesquelles j’ai une vue sympa. Jéremy Colson «the magic tattooed drummer» arrive en premier, puis entre sur scène sous les acclamations du public. Pendant que les autres musiciens s’installent, Steve Vai arrive à son tour, il enfile une veste à capuche blanche, des lunettes fluo vertes avec deux points de lumière rouge à effet laser… Qu’est-ce que vous nous nous concoctez Mr Vai ? Je le vois gravir les marches qui mènent à la scène, les lumières s’éteignent, et c’est parti… Steve Vai fait une entrée théâtrale, comme il les aime, au milieu de cette épaisse fumée que je maudissais quelques minutes plus tôt mais qui soudain, comme par enchantement, me parait trop cool. Éclairé par des faisceaux de lumière verte et mauve, Steve tord son corps dans tous les sens, jouant l’Alien émergeant de la brume. Le public est sous le charme, il lui fait une ovation, certaines personnes collées aux barrières tendent les bras dans sa direction, espérant toucher le messie. Le guitariste joue le jeu, se rapproche d’eux et les laisse frôler le manche de sa guitare. La réaction ne se fait pas attendre, instantanément les quelques chanceux affichent un sourire béat comme s’ils venaient de poser leurs mains sur une relique sacrée. Et oui, plus besoin d’antidépresseur quand on a Steve Vai à côté ! Dès qu’il attaque les premières notes de Bad Horsie, l’ambiance devient carrément mystique. Plus de doute, Dieu est parmi nous…

Je suis agréablement surprise par le son car vu la configuration de la salle, j’avais quelques appréhensions mais il faut bien le reconnaître, celui-ci est très bon. Je n’en dirai pas autant des lights qui vont me donner du fil à retordre pendant tout le shooting… Je hais le rouge et le vert, c’est moche et ça fait des photos pourries, mais quand en plus t’y vois pas à 50 cm à cause des fumigènes, pour le coup, tu maudis grave le mec en technique qui en abuse. Après quelques bidouillages, je parviens à trouver un réglage pas trop pire pour mon Canon et je commence à shooter «The Master.» Trois morceaux seulement pour faire «La tof», ce n’est pas toujours évident, surtout quand tu as des lights de Schpountz comme ce soir… Heureusement, j’ai du bol, je suis super bien placée et je ne sais pas si c’est le fait d’être la seule femme photographe au pied de la scène, mais Steve fait son show juste en face de moi. Je suis sure qu’il doit se dire : «… Et bien, que voilou une blonde qui sait se servir d’un appareil autrement que pour se faire des selfies.» A plusieurs reprises, je croise carrément son regard qui me fixe et j’ai même droit à un sourire ravageur pendant qu’il quitte sa veste sur le bord de la scène… waooou ! De beignet je passe à shamallow. Quel charisme, quelle personnalité, quel showman, il me fait un de ces effets le Steve… Non mais vraiment, quelle chanceuse cette Madame Vai!!

Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016
Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016

Bon mais je me disperse là, revenons à la musique, car c’est bien ce qui nous intéresse à Daily hein. Après le 1er titre, Steve enchaîne avec le super Crying Machine puis Gravity Storm, c’est juste du pur bonheur, mais quand arrive Whispering a Prayer, le public est carrément projeté dans une autre dimension. Plus de doute, Vai est vraiment un Alien… Mes trois morceaux en boîte, je me mêle à la foule pour voir le reste du show. Du haut de mon mètre soixante-deux, tout ce que je parviens à voir, écrasée derrière les crashs barrières, c’est la tignasse du métalleux devant moi avec en prime le doux parfum de ses dessous-de-bras. Aah les joies des concerts live !! En mode survie, je décide donc de me replier sur la mezzanine pour voir le reste du show, un peu plus loin certes, mais au moins de là, j’ai une vue d’ensemble sur toute la scène et en prime y a un peu d’air qui, par chance, ne sent pas le fauve… Au top quoi!

Le guitariste attaque Passion and Warfare avec le titre Liberty puis envoie les décibels avec Erotic Nightmares. Le son est bon, bien équilibré mais je ne suis quand même pas mécontente d’avoir mes bouchons car ça dépote grave, je vibre, et là, pour le coup, ce n’est pas à cause de Steve mais des basses que je prends en pleine poire. Avec Jérémy Colson à la batterie et Philip Bynoe à la basse, ses complices de longue date, notre Guitar Hero peut compter sur une section rythmique de très haut vol. A la seconde guitare on retrouve Dave Weiner, talentueux guitariste qui joue avec Vai depuis 1999 et avec lequel au cours du concert il va faire quelques «duels» bien sympas.

Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016
Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016

Et comme à chacun des shows auxquels j’ai pu assister, la véritable complicité entre Steve et ses musiciens, qui avec le temps sont aussi devenus des amis, nous saute aux yeux. Cette brochette est tout simplement hallucinante, ils pourraient te jouer le bottin que tu trouverais ça fantastique. Ces musiciens ont une technique, une musicalité et un groove de folie. C’est carré, en place et ça roule comme une lettre avec « Fedex », ouais parce que la poste aujourd’hui c’est juste pas trop ça… On a en face de nous des musiciens qui prennent du plaisir, qui sont heureux d’être là, et, very important, qui communiquent avec le public. Une recette gagnante qui produit son effet depuis plusieurs années maintenant, résultat sur scène, et bien ça envoie du lourd et pas à peu près!

Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016
Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016

Solos, tapping, bending, slide, sweeping s’enchaînent à un rythme effarant. Une démonstration technique sur des lignes mélodiques de titres phares frôlant la perfection. Pas de moments plats, pas de baisse de régime, des riffs de folies succèdent aux moments de douceur, c’est à fond les manettes du début à la fin du show. Un jeu de scène travaillé, soigneusement orchestré et un show de 2h 1/2, non-stop, pendant lequel Steve Vai tord son corps dans tous les sens, saute, va et vient, grimace, joke avec le public, va chercher ses musiciens… Le guitariste, si calme et zen dans la vie, se transforme en excentrique hyperactif sur scène pour le plus grand bonheur du public. Il est tellement survolté que sur The Audience Is Listening, il pitche trop fort sur son Pédalboard et tout s’arrête. Steve Vai tente alors de le remettre en route mais sans succès, pas un son ne sort de sa guitare, il doit se résoudre à faire appel à son roadie. Comme quoi, on peut être surdoué en musique et nul en technique… Finalement, Steve est humain hé hé!! En grand professionnel qu’il est, le Guitar Hero va prendre l’incident avec beaucoup d’humour en singeant la voix de l’institutrice de la vidéo, le public adhère, rit de bon cœur et le petit bug est vite oublié… Magic Steve!! Il est non seulement un dieu de la guitare, mais un maître des foules qu’il sait captiver et subjuguer. Ce gars-là a une véritable aura et s’il fondait une communauté, croyez-moi, il y aurait foule… moi la première «Of Course» …

Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016
Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016

Les morceaux s’enchaînent, après l’incontournables Erotic Nightmares, c’est sur The Animal et d’autres morceaux légendaires de Passion et Warfare que Steve fait hurler sa guitare. Sur le titre Answers, on a droit à un faux direct live plein d’humour avec son ami et autre Guitar Hero, Joe Satriani. Sur The Audience Is Listening, c’est avec John Petruccci que Steve tapera la jasette par écran interposé. Ponctué de grandes envolées musicales comme avec For The Love of God, ou de morceaux punchés tel I Would Love To, ou encore d’instants de douceur avec l’incontournable Blue Powder, un show de Steve Vai c’est l’opportunité de vivre une expérience unique, c’est de la magie pure à chaque seconde, c’est un voyage interstellaire…. Mais quoi de plus normal avec un Alien n’est ce pas ?

Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016
Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016

Les minutes s’égrènent et moi je ne perds pas une miette du show. J’emmagasine chaque précieuse note dans ma petite tête de blonde pour survivre jusqu’au prochain concert du Maître. Mais non je ne suis pas une groupie, juste une accroc de la six cordes à l’oreille musicale hyper développée et capable d’entendre le moindre petit pain et ce, même s’il est habilement rattrapé. Quoi !! Steve met des notes à coté ? Naaan this guitar player is just perfect et sa technique est juste à faire damner tous les gratteux de la terre. Simplement, parfois je ne suis pas fan de certaines constructions de morceaux un peu trop ésotériques pour mon QI de blonde. Tiens par exemple comme avec le morceau suivant Love Secrets, même si je tendrais très volontiers l’oreille pour écouter ceux de Mr Vai, je dois avouer que le titre ne m’accroche pas vraiment. Sans doute trop pointu techniquement et difficile d’accès pour une guitariste du dimanche.

Le temps passe vraiment trop vite, on est déjà rendu au 19e morceau. «The Master» enchaîne avec la cover du titre d’anthologie de sa période Zappa, Stevie’s Spanking avec en prime, les images de la vidéo d’époque en fond de scène. Steve en tee shirt léopard rhoooo so sexy, j’adore! Blague à part, c’est juste un titre énorme, et si une fois de plus le guitariste nous fait une magnifique démonstration de toute sa technique, je dois avouer que j’adhère pas vraiment à l’arrangement un peu psychédélique qu’il nous propose du morceau ce soir. Ahhh Vai et ses expérimentations… mais bon, c’est aussi pour cela qu’on l’aime ce grand homme.

Avec tout ça, on approche de la fin du show et arrive le moment tant attendu par les fans, Build Me A Song. Là, comme à son habitude, Steve choisit deux personnes parmi les centaines de mains levées dans la foule, un gars et une fille, qu’il fait monter avec lui sur scène pour l’aider à composer un morceau. Les chanceux sélectionnés doivent faire du beatbox et du air guitar pour guider les membres du groupe. La fille doit chanter la partie batterie et le gars la ligne de basse. Le gars, Nelson de son petit nom, nous fait une démo voix hallucinante sur le morceau joué par Steve Vai et se voit congratulé par le guitariste. Pendant ce temps, la demoiselle tout à fait nunuche qui répond au doux prénom de Danièle, se fait des selfis et ramasse les picks qui traînent au sol, entre deux «I dont know hi hi hi hi…»… Une vraie caricature de blonde à un détail près, elle était châtain… Bref, encore un moment public relation réussi pour le guitariste, et absolument magique pour les deux personnes sélectionnées qui ont pu ainsi assister aux deux derniers titres du set assis sur le bord de la scène… Ça doit être toute une expérience ça!

Après plus de deux heures trente, le concert touche à sa fin, le groupe entame le rappel avec Fire Garden Suite IV -Taurus Bulba puis salue le public et quitte la scène. Steve Vai quant à lui s’attarde, prend le micro pour demander aux personnes dans la salle de reprendre en cœur la chanson «Hallelujah» qui passe en fond sonore. La foule s’exécute, c’est beau, émouvant, et « Magic Steve » en profite une nouvelle fois pour remercier chaleureusement le public. Il est un peu plus de 23H quand le Dieu de la guitare cite la scène sous les ovations. Une main levée vers ses fans et l’autre sur son cœur, il offre sa bénédiction finale au public : « Thank you, God Bless You» lance-t’il à la foule avec un immense sourire. Merci à vous Mr Vai pour ce grands moment de musique et cette passion communicatrice.

Sous le charme, le public s’attarde un peu dans la salle et près du stand de merchandising espérant la venue de Guitar Hero. Comme il le fait dans certains concerts, Steve Vai viendra peut-être quand le gros de la foule aura quitté les lieux. Mais il est tard, j’ai la route du retour à faire et le fiston qui m’accompagnait a un exam le lendemain à 9H donc pas question pour moi de traîner, ce sera pour une prochaine fois Mr Vai.

Quatrième fois que je vois ce guitariste mythique en concert et je ne m’en lasse pas. Je suis une nouvelle fois sous le charme car ces lives sont toujours un grand moment à vivre, plein de surprises et de vibrations positives. Même si au niveau répertoire je suis un peu moins fan de la partie ésotérique de certains titres de Passion and Warfare, il faut bien l’avouer, cela reste un show parfait, plein d’émotion, avec des musiciens d’un niveau époustouflant et un Steve Vai débordant d’énergie, simple, généreux et complice avec son public comme à son habitude. The Master est non seulement un prodige de la guitare, mais c’est un être de lumière qui subjugue littéralement son public et le fait rêver. Quatre jours après le show j’ai encore des notes plein les oreilles et des étoiles plein les yeux….Steve m’a souri yesss!!

Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016
Steve Vai -Passion and Warfare Tour 2016

www.vai.com

http://www.nousproductions.com

http://www.atelier.lu
les photos du live sont ici

Set List

  1. Bad Horsie
  2. The Crying Machine
  3.  Gravity Storm
  4.  Whispering a Prayer

    Passion and Warfare

  5. Liberty
  6.  Erotic Nightmares
  7. The Animal
  8.  Answers 
(avec une intervention de Joe Satriani enregistrée)
  9. The Riddle
  10.  Ballerina 12/24
  11. For the love of God
  12. The Audience Is Listening 
(avec une intervention de John Petrucci de Dream Theater enregistrée)
  13.  I Would Love To
  14.  Blue Powder
  15.  Greasy Kid’s Stuff
  16.  Alien Water Kiss
  17.  Sisters
  18. Love Secrets
  19. Stevie’s Spanking 
(cover de Frank Zappa)
  20. Build Me a Song
  21. Racing The World

    Rappel

  22. Fire Garden Suite IV -Taurus Bulba
    
    

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