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Bienvenue à Saint Remy de Provence, salle de l’Alpilium, pour la cinquième édition de la nuit du Tattoo. Allez, on ne va pas y aller par 4 chemins, voilà les plus et les moins de cette convention de Tattoo. Alors la première, toute sortie définitive : je ne pensais pas que cela se pratiquait encore en soirée, on ne va pas épiloguer mais je ne vois pas l’utilité, mis à part le fait de ne pas pouvoir sortir pour manger et devoir obligatoirement prendre à manger aux deux food trucks, qui, somme toute, ont l’air bon, mais à un prix piouffffffff, même en festival ce n’est pas aussi cher, enfin bref. Pour ce qui est des tatoueurs : une quinzaine d’artistes présents, proposant une grande variété de styles, mais honnêtement, si ils ont été 5 à travailler, c’est champagne. Le son : putain les mecs on est dans une convention de Tattoo, pas dans une teuf techno, même de la musique classique histoire de ne pas payer de droit Sacem aurait été mieux.

Maintenant parlons des trucs bien : le défilé Disney Horror : ENORME. Le défilé Steam Punk , ENORME, avec une mention spéciale pour celui sur le cirque et pour les costumes tout bonnement hallucinant, surtout les deux sœurs siamoises, moi j’ai kiffé. Le défilé de corset et lingerie, superbe et le spectacle de Pool Dance très bien. Voilà de chouettes animations en marge du truc, ça change des spectacles de freaks habituels.

Mais enfin bref on est là pour une histoire de rock’n’roll et le passage dans le sud de Kemar et ses acolytes : NO ONE IS INNOCENT. Et un concert de No One, c’est toujours très bon et trop court. Une petite heure où la part belle est faite à « Propaganda ». Un set sans concession où les zicos laissent s’échapper les bêtes qui sommeillent en eux. Pas de répit ou peu pendant ce set juste trop rapide. « La peau » fédère toujours autant, la version « édulcorée » de « Nomenklatura » fait mouche, la triplette « Chile », « Djihad Propaganda » et « Charlie » est d’une redoutable efficacité. Si, comme nous le disait Loran des Bérus, « la jeunesse n’emmerde plus le Front National », No One, eux sont passé à un degré au dessus, en proclamant que « La jeunesse emmerde Nicolas Sarkozy » (et en soit l’un n’est pas mieux que l’autre). Un set tout bonnement énorme. En même temps, il ne fallait pas s’attendre à autre chose. Il est toujours regrettable de devoir sacrifier quelques titres comme « Massoud », de ne plus entendre « Ne reste-t-il que la guerre pour tuer le silence ? » ou alors remettre les choses dans l’ordre en chantant un « Pour l’amour de la Haine ». Bref, ce fut mon troisième live de No One depuis décembre 2015 et, une fois de plus, je me suis pris une grosse claque. Vivement la prochaine. Et pour ce qui est de la Convention de Tattoo, je pourrai paraître un peu exigeant et pas objectif pour certains, toujours est-il que si les critiques deviennent constructives, ça ne peut qu’aider tout le monde à aller dans le bon sens.

Merci à Verycords, et Think Live Association

 

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