Tandis qu’une légende s’éteint, une autre continue son ascension. Bien entendu, je fais référence à AC/DC qui, il faut bien le dire, n’en a vraiment plus pour longtemps. Pour ma part, je rejoins ceux pour qui le groupe est mort lorsque Axl Rose a remplacé Brian Johnson. La comparaison entre ces deux géants du rock n’a aujourd’hui plus raison d’être. Airbourne s’impose comme étant le nouveau maître du genre avec ce quatrième album, et dépasse largement ses pairs.
La recette du groupe est très simple, des riffs accrocheurs, des rythmes plus variés, un chant plus agressif pour finalement avoir un ensemble toujours plus puissant à chaque album. N’importe quelle chanson de cette nouvelle galette prend aux tripes, impossible de résister à la force qui en ressort. « Rivalry » en est un très bon exemple avec son tempo lent, poussant l’envie d’un bon headbang violent et lourd. D’autres, comme « Thin the blood », sont au moins aussi efficaces qu’un kilo de poudre colombienne. Tout cela reste dans des thématiques assez classiques : le rock et les femmes. On ne va pas se mentir, avec des titres comme « Down on you » et « Do me like you do yourself », on pense tous à la même chose.
Qu’est-ce qu’on attend d’un groupe comme Airbourne ? Prendre notre pied, ni plus ni moins. Pour certains ça manquera d’innovation, mais comme le dit le combo australien « It’s all for Rock N’ Roll ». Voilà la seule et unique leçon à retenir.
