13606823_1178280865563380_5460083640365647592_n
A l’aube du Nantes Metal Fest (8/9/10 Décembre) et de nombreuses autres dates plus intéressantes les unes que les autres (dont les Truckfighters le 28 Novembre et Kvelertak le 30), nous sommes ce soir de retour au Ferrailleur à Nantes. Dans le sillage de son illustre voisin Hellfest, cette salle nantaise à la programmation dynamique et éclectique régale les amateurs de musique amplifiée à longueur d’année.
Premier groupe à fouler les planches, Damage Done donne dans l’acoustique et reprend dans des versions épurées des standards du rock et du folk. Le tout est très bien exécuté mais un manque évident de charisme leur fait cruellement défaut. Leur prestation leur permet tout de même de récolter un accueil plus que poli et c’est avec une certaine impatience que l’on attend la suite des évènements.
Les australiens d’Electric Mary prennent possession des lieux, et comme à l’accoutumée, c’est le très bon Let Me Out (Down To The Bone / 2010) qui ouvre le bal. Impossible ensuite de résister à cette collection de morceaux qui se succèdent ici. One In A Million nous rappelle à quel point Electric Mary maitrise son sujet en matière de groove, et que Led Zeppelin les inspire toujours autant, à l’image de Gasoline And Guns ou encore de Nicotine (The Last Great Hope / 2014).
Nos amis originaires de Melbourne ont l’improvisation facile et chaque membre se donne à fond, à commencer par le bassiste Alex Raunjak, incapable de tenir en place, et qui pour le rappel se révèlera un chanteur plus que compétent. Rusty au chant est indéniablement sympathique et cool (en gros, c’est pas Dave Mustaine), et le barbu prend le temps de converser avec le public, mais aussi de le faire chanter.
Avant Already Gone, titre plus bluesy dont le solo live nous évoque le très regretté Gary Moore, il remercie au passage Laurie et Camille de Run To The Stage, organisatrice de la soirée (quand je vous dis que ce mec est sympa !). Pete Robinson (guitare), comme à son habitude, est impérial de bout en bout et Brett Wood (guitare et chant) nous démontre qu’il s’est parfaitement intégré au groupe. A la batterie, Davey Porter se démène comme un beau diable. De là à nous faire oublier Venom, il n’y a qu’un pas que je n’oserais pas franchir, mais il faut bien avouer que le gars se sert merveilleusement bien de ses baguettes, mais dans un style bien plus académique que son prédécesseur.
La soirée se termine et au vu de cette solide prestation, nous étions beaucoup à espérer les revoir au plus vite … Alors messieurs, on remet ça au Hellfest l’année prochaine ?
Setlist :
– Let Me Out
– One In A Million
– No One Does It Better Than Me
– Luv Me
– Gasoline And Guns
– Nicotine
– One Foot In The Grave
– Hey Now
– Sweet Mary C
– Right Down To The Bone
– Already Gone
– Do Me (Long Way From Home)
– Oic
– My Best Friend
– Nobody’s Perfect
– Welcome To The Otherside

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.