Home XXX - Concerts France Temp Download Festival Paris 2016

[Live Report ] Download Festival Paris 2016

0

download-festival-2016-biffy-clyro-paris

Amis festivaliers, je m’en vais vous conter mes mésaventures Downloadiennes.

Tout avait pourtant bien commencé, ou presque.

N’ayant pas pu obtenir de billet pour le Hellfest, comme bon nombre d’entre nous, fans de métal, le Download Festival tombait à pic.

Une affiche alléchante puisque certaines grosses pointures allaient se produire à Clisson quelques jours plus tard, et une proximité, j’habite en Normandie, qui rendait la chose encore plus attirante.

Le vendredi matin, excité comme un lycéen à la veille du bal de fin d’année, je préparais mes petites affaires. Ma tente : ok. Mon matelas : ok. Mes calçifs propres : presque OK… Un pack de bières pour ne pas manquer et voilà, ma bagnole était prête pour me conduire à nouveau vers de nouvelles aventures métaliennes.

Mon fidèle GPS m’indique deux heures de route… Tranquille. Une dernière douche avant trois jours de laisser aller et me voilà parti. Sauf que, la région parisienne, un vendredi après midi, niveau circulation, c’est comme faire la queue à la sécu : le but à atteindre n’est pas loin mais bon dieu que c’est long ! Résultat, je suis arrivé aux alentours de 17 heures aux abords de Longchamp.

L’organisation avait bien précisé sur le site internet : ne venez pas en voiture. Sauf qu’en cas de grève de nos amis les cheminots, je n’avais d’autre choix que de venir avec ma caisse. Après une bonne demi heure, ce qui, vous me le concéderez, relève déjà de l’exploit, je trouvais une place. Vu l’heure, tant pis pour le camping, je dormirai dedans ce soir. Il me fallait encore regagner l’entrée à pied. Bref, je ne découvrais le site que vers 18h30, au début du set des Deftones, un peu poussif à mon goût, sur la Main Stage.

L’organisation avait aussi invité les festivaliers à faire charger leur bracelet « Cashless » via leur site, ce bracelet étant le sésame pour se sustenter dans la dizaine de bars et autres restaurants sur place. Ayant une confiance toute relative à communiquer mon numéro de CB sur le net, je me suis retrouvé derrière une bonne centaine de personnes qui, comme moi, souhaitaient faire charger leur « porte monnaie » électronique.

Quand enfin j’étais paré pour profiter de mon week end, Anthrax balançait les premiers riffs de « You gonna believe » sur la stage 2.

Une foule compacte s’était déplacée pour ne rien rater d’un set énergique, rapide et efficace. Nos ricains nous ont même gratifiés d’un « Antisocial » repris en cœur par l’ensemble du public. Excellent moment.

Aussitôt le concert terminé, deux alternatives : soit refaire la queue pour se taper une bonne bière bien fraîche, soit aller se positionner pour ne rien rater du concert d’ Iron Maiden. J’opte pour la deuxième solution et je ne suis pas le seul. Après une première partie en demi teinte, les choses sérieuses ont commencé avec des morceaux plus anciens (« Fear Of The Dark », « The Number Of the Beast » …) qui ont galvanisé les aficionados. Une scène énorme dont Bruce Dickinson doit maintenant connaitre les moindres recoins. Une fin de concert tonitruante.

Rapidement Longchamp se vide. A croire que les parisiens sont habitués à regagner le cœur de la capital sans tarder. Je vais enfin pouvoir avoir accès à ma bière tant attendue. Enfin ma… mes bières. L’ambiance est bon enfant au comptoir et les discussions vont bon train, ce qui m’emmène gentiment vers une heure du matin et c’est l’esprit détendu que je traverse le Bois de Boulogne pour rejoindre ma voiture qui, je l’espère, n’aura pas été embarquée à la fourrière.

Et le Bois de Boulogne, la nuit, pour quelqu’un qui n’est pas un adepte de la turlutte dans les fourrés, c’est quelque chose. Je n’ai jamais autant été abordé par des dames aussi court vêtues. Enfin des dames… Pas certain…

Vers 6h30 le samedi matin, après une nuit perturbée par les va et vient, vous noterez le jeu de mots, incessant de lubriques en mal de sensations, je décide d’aller me dégourdir les jambes à la capitale, essayer de dormir davantage n’étant de toute façon pas possible.

C’est en retournant à ma voiture, vers 14h00, que mon week end a pris fin. En effet, un mec bien bourré, qui n’était pas un festivalier, n’a rien trouvé de mieux que de faire une course poursuite avec les flics. Résultat, quatre caisses embouties dont la mienne qui a donné son dernier souffle à 6h53 ce samedi 11 juin 2016. Je vous épargnerai tous les désagréments administratifs que ce genre d’événement entraîne.

Pour une histoire de parking, nous, les autres festivaliers dont les voitures ont été endommagées et moi, avons dû couper court à notre week end. L’affiche, le site, l’accueil, l’infrastructure, tout laissait présager un bon moment. Dommage. Et il y a fort à parier que bon nombre d’entre nous ont du se voir gratifier d’un joli petit PV.

Espérons, si il y a une seconde édition, que ce manque sera corrigé, et que les personnes qui viennent de loin pourront profiter pleinement de leur festival.

A bon entendeur…

NO COMMENTS

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Quitter la version mobile