Krokus n’a jamais eu honte de ses origines. Par le passé, le groupe a déjà payé un tribut aux pionniers du rock : le meilleur de Bachman Turner Overdrive, Sweet, Alice Cooper et les Beatles fut ainsi réarrangé, ‘krokusisé’ comme aime à le proclamer Chris von Rohr. Les Soleurois revisitent sans gêne ni fausse modestie des classiques dans un spectre allant des 50’s aux 70’s. Pas de fioritures, pas de surproduction, juste trois guitares qui s’imbriquent, un groove du diable, une décharge d’électricité, une voix royale et une joie mêlée de nostalgie qui parsème ces treize plages sonores. Ceux qui auront la patience d’attendre quelques minutes après la fin du disque se délecteront d’une piste cachée : un bœuf sur ‘Baby Please don’t go’ de Muddy Waters. La klasse !
NOTE : 4.5/5