Infatigable Joe Bonamassa qui après une tournée européenne en salle le printemps dernier enchaîne avec 10 concerts estivaux européens (dont le MJF et Guitare-en-Scène), continue avec 7 dates aux Etats-Unis, poursuit avec sa mythique croisière musicale de 4 jours d’Athènes à Dubrovnik et finit l’année avec une vingtaine de dates automnales aux Etats-Unis.

Un vrai marathon pour le prodige new-yorkais dont on se demande où il va puiser son énergie pour faire autant de concerts, sortir autant d’albums et en produire presque tout autant.

Après avoir jammé avec Buddy Guy sur les deux derniers titres de son set, nous retrouvons Joe Bonamassa et ses excellents musiciens et choristes une demi-heure plus tard sur la scène de l’Auditorium Stravinski. Départ sur les chapeaux de roues avec une intro de batterie à la John Bonham pour « Evil Mama » et son tempo irrésistible. Danielle DeAndrea et Jade MacRae, choristes d’exception, apportent une vraie plus-value, spécialement en live, et leurs voix seront plusieurs fois mises en valeur au cours du show, notamment lors de soli. Pas le temps de se reposer que « Dust Bowl », un classique de Joe, vient nous chatouiller les oreilles. On enchaîne avec le trépidant « Love Ain’t a Love Song » où il s’éclate en solo pour le plus grand bonheur des fans. « Self-Inflicted Wounds » nous permet de respirer quelque peu et met en valeur la voix de Joe. « I Want to Shout About It » (cover de Coco Montoya) nous remet en selle, classique blues-rock, et met en vedette Reese Wynans aux claviers, lui qui a joué avec l’immense Steve Ray Vaughan dans cette même salle en 1985. On poursuit avec les classiques quand Joe fait pleurer l’une de ses nombreuses Gibson avec les premiers accords de « Double Trouble » (cover d’Otis Rush), 7 minutes 30 de pur blues jouissif. Joe rallume la mèche avec l’entraînant « I Didn’t Think She Would Do It » aux couleurs 70’s quelque peu psychédéliques. « The Heart That Never Waits », très belle composition blues-rock contemporaine de Joe fait balancer la foule. Last but not least, « Just Got Paid » (cover de ZZ Top) couplé avec des riffs de « Dazed and Confused » (de Led Zeppelin) conclut avec panache ce concert électrique, énergique, mais un peu court (1h30). Pas de rappel non plus, c’est bien dommage, les fans auraient adoré quitter la salle avec les accords de « Sloe Gin » dans la tête.

Texte : Jean-Blaise « jb » Betrisey

Photo : © FFJM 2023 Lionel Flusin

www.jbonamassa.com

www.montreuxjazzfestival.com

Joe Bonamassa – « The Heart That Never Waits » (Live) – Tales of Time – YouTube

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