On l’a déjà écrit lors de l’annonce de cette date, ce concert de jazz constituait une incartade à notre ligne éditoriale. Mais Jeff Goldblum est un sacré personnage… et ça nous titillait de découvrir ce dont il était capable sur scène. On le connaît bien sûr comme acteur à succès (La Mouche, Jurassic Parc, Independance Day, etc.), mais on était curieux de le découvrir en pianiste de jazz. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on n’a pas regretté le déplacement (et c’était un lundi soir à Zurich, c’est dire !).

Aucun groupe ou artiste de première partie n’était annoncé. On s’attendait donc à voir le concert débuter à 19h30 comme prévu. Mais surprise : peu après l’ouverture des portes à 19h00,  Jeff Goldblum est apparu sur scène, seul. Et le voilà qui s’empare d’un micro et s’assoit sur le bord de la scène pendant que les spectateurs arrivent, papotant avec la salle, faisant des quizz cinéma (les gens ont adoré) et jazz (outch, là on s’est rendu compte que peu de spectateurs étaient vraiment pointus en connaissances jazzistiques…), répondant aux questions des gens (la question « est-ce que je peux faire une photo avec toi? » à laquelle il a répondu par l’affirmative a d’ailleurs immédiatement déclenché l’arrivée d’une vague de spectateurs devant lui)… Très sympathique entrée en matière que de voir qu’on a affaire à un homme aussi simple et accessible. Il a d’ailleurs multiplié les selfies tout en continuant de parler à l’auditoire. Puis, sans qu’on s’en rende compte, ses musiciens étaient là sur scène et se sont mis à jouer à l’heure prévue, l’ami Goldblum quittant l’avant-scène pour aller s’installer au piano. Et c’était parti pour un concert magnifique en deux parties (il y a eu un entracte) où Jeff Goldblum a laissé beaucoup de place aux autres musiciens. De nombreux instrumentaux ont été joués, mais plusieurs morceaux ont bénéficié du chant d’une chanteuse à la voix assez incroyable (Gina Saputo), capable d’aller dans les graves de façon surprenante. A côté de cela, signalons encore de nombreux intermèdes « Wikipedia » où Jeff Goldblum s’amusait à lire au public des anecdotes sur la Suisse et à en vérifier l’authenticité. Amusant et original. A l’image du bonhomme en fait. Entre jazz classieux et contact privilégié avec le public, Jeff Goldblum a offert une très belle soirée à tout le monde. Et il a au passage certainement converti au jazz quelques néophytes…

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.