Le trio genevois s’illustre encore une fois avec son blues diabolique ! Que les Hell’s Kitchen étaient tombés dans la marmite du diable, il y a fort longtemps, nous le savions déjà. Que leur griffe est immédiatement identifiable, aussi. Mais qu’ils nous surprendraient autant après tant d’années de bons et loyaux services n’était pas gagné d’avance. Les bougres tiennent le pari de rester fidèles à un style qui fait leur singularité, tout en flirtant avec un registre plus mélodieux et clairement plus accessible. Leur blues infernal se fait plus caressant, avec des nuances rock a billy (‘Let go Cat, go’). mariant blues New-Oleans et rock en roll avec bonheur (‘Since I was a Child’), avec en prime un peu d’exotisme et des accents 50’s. Le son exquis des insoumis !
Hell’s Kitchen
« Red Hot Land »
(Moi J’Connais Records – 2014)
© Medhi Benkler