Groupe de metal progressif suédois, EVERGREY a été formé en 1995 par Tom S. Englund. Révélé en 2014 grâce à l’album « Hymns For The Broken », sa notoriété n’a fait qu’augmenter avec le temps.
La pandémie actuelle leur aura permis de créer leur 12e album. Englund raconte que d’habitude ils mettent plus de temps à sortir de nouveaux albums car les différents membres du groupe ne sont pas toujours disponibles au même moment. À cause (ou grâce) aux contraintes de la maladie, cela n’a pas été le cas.
Egmund se montre encore une fois très bon parolier. Après avoir fini sa trilogie des trois albums précédents, il n’était plus limité par l’histoire. Il explique qu’il écrit pour « sortir des choses de son système » qui vont du domaine très personnel à des réflexions sur l’humanité.
Côté sonorité, cet album a un son un peu plus lourd que les précédents. Les riffs, puissants et lents, donnent du corps à l’ensemble. Il y a tout de même quelques balades pour alléger le ton mais ce n’est pas ce qu’on retient. pour finir, les solos de guitares nous font voyager – comme d’habitude dans le métal progressif.
Le chanteur de DREAM THEATER, James LaBrie prête sa voix pour le titre « The Beholder » qu’il interprète avec Tom, véritable fan de ce dernier.
L’album réussit à nous tenir en haleine 1h durant, du haut de ses 11 titres. Dans l’ensemble moins sombre que ce qu’ils ont pu faire avant, le rythme reste globalement soutenu. On peut le dire : encore un très bon album pour les aficionados de metal progressif.
Toutes les informations sur le site du groupe et sur Facebook.
