En février dernier, nous avions déjà fort apprécié en live Dirty Honey dans le cadre intimiste et convivial du Mühle Hunziken. Cinq mois plus tard, le quatuor californien fondé en 2017 a pris de l’assurance et monte en puissance, aguerri aux concerts après avoir notamment fait la première partie de Kiss à Lyon le mois dernier.

Un son résolument 70’s qui oscille entre Led Zeppelin, Aerosmith et The Black Crowes, rien de tel pour mettre le feu à n’importe quelle salle. Déjà irrésistible sur disque, Dirty Honey est définitivement un groupe à voir en live. Chaque musicien joue à fond, prend la pose pour les photographes, interagit avec le public et ça marche du tonnerre de Zeus !

Le concert commence très fort avec  » Can’t Find The Breaks » et ça enchaîne avec le premier tube du groupe, « California Dreamin’ « . Le Kofmehl n’est pas tout à fait plein mais la ferveur du public est digne de celle d’un stade. Plaisir partagé par les Californiens qui ont tous la banane et titillent les premiers rangs pour faire monter un peu plus l’ambiance.

On a adoré le rythmé « The Wire » , le chaloupé et irrésistible « Tied Up ». Deux reprises d’enfer, « Last Child » (Aerosmith) très proche de l’original et « Let’s Go Crazy » (Prince), déstructuré, ralenti et suintant la sensualité ravissent l’assemblée. A relever également un titre inédit, à paraître cet automne sur leur nouvel album, « Won’t Take Me Alive », taillé pour le live avec sa mélodie et son rythme aerosmithiens.

Dirty Honey, le petit groupe qui monte, qui monte et dont on n’a pas fini d’entendre parler.

www.dirtyhoney.com

www.kofmehl.net

Won’t Take Me Alive – YouTube

Jean-Blaise « jb » Bétrisey

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