Retour dans les années 60 mercredi au Paléo. Olympic Antigua ont ouvert la soirée au Club Tent. Un vrai plaisir pour les oreilles. On en a profité pour aller sonder les émotions des Romands après le show.
À l’ouverture des portes mercredi après-midi, il plane un doux mélange de chaleur et de fraîcheur du la Plaine de l’Asse. Soleil et nuages s’entremêlent dans le ciel, la brise apaise la claque des rayons UV.
Sous le Club Tent, les Romands de Olympic Antigua se préparent à monter sur scène. Devant la scène, proches et curieux se sont rassemblés. “Il m’a fallu un petit moment pour arrêter de me marrer, nous racontera plus tard Tiziano, bassiste du groupe, parce que juste avant qu’on commence j’avais deux amis qui criaient ‘Tiziano!’ un peu comme si on était les Beach Boys.”
Dès les premières notes, le Paléo a fait un bond dans le temps. Olympic Antigua a transporté les festivaliers dans l’ère Motown. Et, même à 16h30, ça marche. Le public danse, tout le monde a le sourire. On n’entend pas ces sonorités tous les jours et il faut dire que ça fait du bien!
Du côté du groupe, ce n’est que du plaisir également. Deux heures environ après la fin du concert, Tiziano se disait “hyper privilégié. On est super content du show, c’est hyper gratifiant, on a eu un public extraordinaire, hyper accueillant. On ne pouvait pas tellement rêver mieux.”
Le Paléo, c’est toujours une date spéciale pour les artistes romands. “Je me rappelle d’être venu avec ma grand-maman à mes premiers Paléo”, raconte Tim, guitariste. Pouvoir fouler cette scène, ça veut donc dire beaucoup. “J’ai l’impression que chaque fois on se dit qu’on ne va pas forcément aller plus loin, on atteint un autre stade. Et là, on joue quand même dans un des plus gros festivals de cette région et en plus de ça tout est super, tout se passe bien”, ajoute-t-il.
À l’aube de ce concert, le guitariste s’est dit stressé, mais de manière “tout à fait acceptable”. Pas de quoi les empêcher de dormir… ou presque. “On dort déjà pas méga bien avec Tim. Mais disons que c’est pas un paramètre qui nous a fait mal dormir”, rigole Tiziano. Un peu de stress, c’est normal. L’important c’est de tourner cela en quelque chose de positif. “Dans le groupe, il y avait un vrai engouement pour cette date, raconte Tiziano. Et je me suis dit, c’est cool, je suis avec mes amis, on va faire un très beau festival. J’étais content qu’on passe tous un bon moment ensemble.”
Une fois sur scène, difficile de trouver tous ses amis et sa famille dans la foule. Mais de les savoir présents procure un sentiment rassurant. Les musiciens d’Olympic Antigua ont une technique ultime pour être sûrs de passer un bon moment. “C’est très simple: on cherche les parents de Kevin, le batteur, explique Tiziano. Il y a Dédé, il y a Dodo, on les regarde. En général, ils ont le t-shirt, lls sont assortis, en team full jeans. Et à partir de ce moment-là, on sait que le show, ça va aller et qu’on ne peut pas les décevoir.”
Mercredi, aucun doute qu’Olympic Antigua n’a pas déçu Dédé et Dodo, tout comme ils n’ont pas déçu le public du Paléo.
Alessia Merulla
