THE AUSTRALIAN PINK FLOYD - Axone

C’est en cette belle première journée de printemps (les gens de l’est comprendront la blague) que les Autralian Pink Floyd sont venus jouer à l’Axone de Montbéliard. Ça fait un moment déjà que j’ai les places et que j’attendais ce jour avec impatience. Enfin, on y est, c’est le jour J. On mange un bout, on y va, on se gare sur le parking (bidon) et hop, direction l’entrée.

Je m’installe sur un des pires sièges où j’ai eu le droit de poser mon royal fessier et l’attente commence. Vingt minutes plus tard, l’écran géant en forme de cercle au fond de la scène s’anime pour nous montrer un électrocardiogramme et la joie commence à se voir sur tous les visages. Le show commence avec l’album « Dark side of the moon » en intégralité pour fêter ses quarante ans. C’est impressionnant d’entendre cette musique, de se dire qu’elle n’a absolument pas pris une ride et de voir beaucoup de pères et fils apprécier à sa juste valeur cette œuvre intemporelle. Les musiciens reprennent Pink Floyd avec brio, c’est assez hallucinant. Ma plus grande crainte était que les voix des chanteurs ne soit pas assez similaires à celles de Waters et Gilmour. Il n’y a rien de plus terrible que d’entendre une chanson saccagée par une voix horrible. Fort heureusement, ce ne fût pas le cas. Les Australian Pink Floyd nous propose un break de trente minutes juste après nous avoir ensorcelé avec « Another brick in the wall » et leur marionnette géante.

Il est grand temps d’aller chercher un peu de potion magique ! Je m’approche du bar où il y a déjà foule. La galère et l’indignation commence. Les gars du bar sont complètement submergés, dépassés, désorganisés et c’est assez aberrant de se dire qu’ils sont cinq pour seulement deux colonnes à bière (qui, soit dit en passant, ont un débit proche du zéro) sachant que tout ceci aurait pu être anticipé. Quinze minutes plus tard, j’ai enfin mes bières et le moment d’y retourner est presque arrivé.

La seconde partie du concert s’annonce mémorable car le deuxième titre n’est autre que ma préférée : « Echoes ». Ensuite, nous avons eu le droit à de très beaux titres tels que « Shine on you crazy diamond », « Wish you were here », « Come back to life » ou encore l’énormissime « Comfortably numb ».

Ce concert restera un très beau souvenir pour beaucoup et je recommande même aux plus sceptiques d’y aller. Vous ne regretterez pas c’est certain. Par contre, l’Axone est une salle moderne, polyvalente mais surtout médiocre. C’est dommage de voir autant d’absurdités dans une soirée et c’est un bel exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire.

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