Pour celles et ceux qui n’avaient pas adhéré à la « dérive pop » des albums précédents de Steven Wilson, on peut désormais les rassurer, l’Anglo-saxon a « rectifié » le tir. « The Harmony Codex » se concentre sur un retour à la palette incroyable qui anime l’univers du musicien avec des accents prog évidents, mais pas seulement. Wilson a aussi porté un soin tout particulier au son et c’est un album qui s’écoute au casque – et mieux encore, sur vinyle ! – pour y déceler toutes les petites riches particules insérées tout au long des dix morceaux.
Une intro galopante et entêtante qui pose l’ambiance. Wilson ose tout et parvient à faire cohabiter ce foisonnement d’idées Un solo délirant de saxophone ou de piano, une ballade déchirante et magnifiquement interprétée en compagnie une nouvelle fois de Nina Tayeb (« Rock Bottom »), un moment ambient tapissé de paroles murmurées (l’éponyme « The Harmony Codex »), sans oublier un final épique avec sa basse folle (« Staircase »), bref une épopée passionnante qui mêle technique, sensibilité et finesse. Wilson garde son cynisme et son style percutant avec des paroles qui tirent un constat parfois amer sur notre société (« Actual Brutal Facts ») avec toutefois de l’espoir et de l’amour.
Qu’il porte bien son nom cet « Harmony Codex ». On ferme les yeux, on écoute et on essaie d’oublier le reste du monde… L’espace d’un moment… Si l’on peut… [JM]

www.stevenwilsonhq.com

note 4.5/5

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