Hier soir, au Il Motore, j’ai assisté au spectacle du groupe originaire de Londres en Angleterre, The Jim Jones Revue. Le groupe aime qualifier sa musique de ‘dirty Rock and roll’. C’est un peu comme un crash entre Little Richard et Mc5 .  Une soirée de pur rock and roll nous attendait. Ce sont les groupes montréalais Loose Pistons et Alexi Marty  qui assuraient de réchauffer l’assistance.

C’était ma première visite au Il Motore et j’ai vraiment apprécié l’endroit. Un bar/spectacle bien aménagé où on y voit bien de partout. Malgré un éclairage un peu déficient (donc difficile pour prendre des photos), la sonorité, quant à elle, est plus que convenable.

C’est le groupe montréalais Loose Pistons qui ouvre cette soirée et il reçoive un bel accueil de la foule. Le band fait dans le Garage/Rock/Psychedelic. J’ai aimé la prestation des musiciens qui ont joué environ 35 minutes et ont bien rempli leur tâche. Loose Pistons manque un peu d’expérience sur scène, mais cela se rattrape aisément par l’énergie déployée lorsque le groupe interprète ses chansons. Quelques inégalités entre les pièces, mais au final ce fut un très bon set. Cela augure bien pour le reste de la soirée.

Maintenant, place au trio Alexei Martov qui joue un rock assez psychadelic et planant,  ce qui change un peu le ‘mood’ de la soirée. Le  groupe se démarque par un très bon son vintage.

Le chanteur, guitariste et pianiste Martin Bradstreet est à l’aise sur scène. J’ai malheureusement trouvé le groupe un peu trop ‘smooth’ pour ce genre de soirée. Par contre, le groupe a démontré pendant 35 minutes une belle chimie entre eux.

Maintenant place à Jim Jones Revue qui a littéralement électrocuté le Il Motore. Jouant avec beaucoup d’entrain et avec une énergie débordante et contagieuse. Le groupe nous donne une soirée de vrai rock and roll. Mené de main de maitre par son leader, Jim Jones qui court, bouge, crie et joue de la guitare. Il donne le ton au groupe et à la soirée.

J’ai adoré le son de sa guitare Gretsch. Elle a une sonorité particulièrement ‘crunchy’. Le groupe a un son impeccable, des ‘riff’ de basse quelques fois funky et tantôt plus blues.

Henry Herbert le joueur de piano est complètement déchainé derrière son instrument, tout comme le reste du groupe d’ailleurs. J’ai adoré la place du piano dans le son du band.

Jim Jones Revue nous a offert plus de 90 minutes de pur bonheur auditif. Des pièces énergiques et des chansons à saveur punk rock ou d’autres plus psycho-billy nous sont offerts ; du pur ‘dirty rock and roll’. Le groupe entier dégage un « esprit Rock and roll » et il nous le balance en plein visage !!!

Texte et photo : Nicholas Dumont