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ROCK THE LAKES – Quand les festivals réalisent vos rêves d’ado

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COMMENTAIRE. Toutes nos playlists contiennent des groupes qu’on a énormément écoutés, puis un peu oubliés ou délaissés. Parfois, il suffit d’un passage dans un festival pour que la connexion se fasse à nouveau. Et c’est un sentiment magique. 

On a tous des phases. Même si on aime dire à nos mamans que “it was never a phase”, c’est comme ça. Aussi bateau que ça puisse paraître, la vie est cyclique. C’est tout pareil avec ce qu’on diffuse dans nos écouteurs. 

Il y a les périodes où on se cherche, où on passe d’un style à l’autre (et probablement, au passage, d’un look à l’autre). Et puis, une fois qu’on a une bibliothèque d’artistes bien établie, on a des moments où on écoute plus celui-ci ou celui-là, au rythme de ce qui se passe dans nos vies. Donc automatiquement, certains groupes partent dans les abysses des playlists et on les oublie un peu. D’autant plus depuis l’arrivée du streaming qui nous permet d’avoir des milliers de disques à disposition en un clic.

C’est là qu’entre en scène la magie des festivals. Parfois, il suffit juste de lire un nom sur une affiche pour que tout resurgisse à la surface. 

Il y a 14 ans, j’achetais Death Dealers, le deuxième album d’Adept. Avec Another Year of Disaster, c’est un des albums que j’ai le plus écouté pendant mon adolescence. Je ne serais d’ailleurs pas étonnée que le disque ne fonctionne même plus à force d’avoir tourné dans mon lecteur CD.

Mais voilà, à un moment, sans raison valable, j’ai écouté d’autres choses et les Suédois n’ont plus eu une place aussi importante dans ma playlist. Le fait qu’ils aient mis leur carrière en pause avant le Covid, anéantissant tous mes espoirs de les voir une fois en live, n’y a probablement rien arrangé. 

Mais quand Rock The Lakes a annoncé leur présence au festival, comme ça, bam, le coup de foudre est revenu. En quelques jours, j’ai vécu une reconnexion totale avec ce groupe et ces chansons que j’aime tant. Tout était encore là, je me souvenais de chaque mot, de chaque breakdown. Et samedi, pour la première fois, j’ai vu Adept en live. C’était fou. Un sentiment indescriptible. Même s’il faisait 52°C. 

Ce genre d’émotions, il n’y a qu’en festival qu’on les vit. Parce qu’au milieu de la programmation, il y a ce groupe qu’on écoutait ado, et qu’on se dit “bonne occasion de les voir” et que tous les bon souvenirs nous reviennent en tête. La saison des festivals touche gentiment à sa fin, mais je souhaite à tout le monde de vivre de tels moments encore cet été ou le prochain.

Photos: Alex Pradervand

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