Brutal Assault : Un Hellfest miniature

Onzième étape de notre trip Metalfest Journey

Le Brutal Assault, antépénultième festival de notre roadtrip, accueille chaque année plus de 42 000 visiteurs dans la forteresse de Jaromer en République Tchèque. Inspiré des forteresses en étoile de style Vauban, le site du festival offre un cadre unique et l’organisation tire parti à fond de ce que la forteresse a à offrir en aménagement des bars, espaces lounges et cinéma d’horreur à l’intérieur des remparts. Un réel travail a également été fait au niveau des décors et ambiances, avec des catacombes et des sculptures en métal à l’effigie du festival, ainsi que des messes occultes dirigées par des membres du staff déguisés en prêtres sataniques. Impossible alors pour nous de ne pas penser au Hellfest, même si les deux festivals sont différents, ils ont tous deux une identité forte et proposent d’autres activités en dehors des concerts. Le festival propose en plus des projections de films et des messes noires, une via ferrata sur les remparts du fest, un espace steam-punk avec concours de résistance aux piments, ainsi qu’une garderie « Brutal Kids » proposant des activités autour de la musique et un atelier rythmique.

Nous avons été ravis de voir que les stands nourriture étaient légions, avec 3 allées entières composés de plus d’une cinquantaine de stands, ainsi qu’une allée vegan. Nous pouvons affirmer sans hésitation que ce festival est bien en dessus des autres en ce qui concerne l’offre culinaire. Il y en avait pour tous les goûts avec les traditionnels burgers, hot dogs, pizza et nouilles asiatiques, mais aussi de la cuisine locale (ragouts, oignons frits, goulasch, langos…), indienne, sri-lankais, et les stands de viandes et poissons à la broche. Il y avait tellement de choix qu’il nous était parfois difficile de choisir, et les prix pratiqués étaient globalement corrects, entre 6 à 12 euros selon les plats. La bière aussi était très abordable, entre 2,50 et 3 euros la chope selon le type de breuvage houblonné, les cocktails étant eux à des prix plus standards, entre 9 et 12 euros.

En somme, le Brutal Assault est un festival qui a encore de belles années devant lui, attirant chaque année plus de visiteurs et offrant un cadre et une identité unique avec une programmation alléchante et des prix bas. Le seul reproche que nous ferons concerne le camping voiture, avec trop peu de sanitaires prévus, ainsi que l’espace douches, bien trop petit et avec un système de jetons à 3 euros pour 3 minutes de douche. Mis à part cela, nous reviendrons au Brutal Assault pour sûr et avec joie !

En ce qui concerne l’affiche de cette 26ème édition, elle est plutôt généreuse en têtes d’affiches comme Trivium, In Flames, Meshuggah, Sepultura ou Hypocrisy et propose une programmation éclectique en mêlant black metal, rock prog, death technique et musique électronique. Le festival s’est même amusé à poster des affiches thématiques sur ses réseaux sociaux. Le site dispose de 3 grosses scènes et 5 scènes plus petites et intimistes ; l’Octagon Stage, coincée entre les remparts et dédiée aux groupes avec une forte imagerie occulte tels que Pensées Nocturnes, Immolation ou encore Church of the Cosmic Skull. Quant à l’Ambiant Lodge, elle accueillait les jeunes formations ainsi que les groupes de musiques expérimentales et les DJ sets. Etand donné qu’il sagit de notre 11ème festival d’affilée, la fatigue commencait à se faire sentir  et nous avons loupé quelques groupes de notre liste d’envies, mais nous avons tout de même vu While She Sleeps, Lionheart, Eyehategod, Brand of Sacrifice, Shadow of Intent, Hypno5e, Heaven Shall Burn, Wolfheart, Malevolence, Dying Fetus, Sepultura, In Flames, Borknagar, Kataklysm, I Buit the Sky et Omnium Gatherum. On a enfin pu voir While She Sleeps avec un son décent, et un chanteur surexcité car il y fêtait son anniversaire, et se reprendre une claque de Hypno5e que nous avions vu au Hellfest. Borknagar a aussi été un des meilleurs concerts, avec un black métal planant, atmosphérique et très mélodique et les envolées lyriques de Vortex (Arcturus, ex-Dimmu Borgir). En revanche, nous avons été très déçus par le show de In Flames, avec un son global inégal et un Anders Friden aux fraises, incapable d’enchaîner plus de deux lignes en chant clair sans fausse note, en comblant cela en passant en growls ou en laissant le public chanter le refrain. Nous sommes également lassés de les voir jouer les mêmes morceaux depuis plus de 10 ans. En effet, après vérification des setlist de 2009, 2015, 2019 et 2023, la setlist est globalement la même avec 3-4 morceaux qui changent.

Rédigé par : [Nico D. & Greg B.]

Site internet https://brutalassault.cz/

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