A l’aube du 3ème jour du Download Festival France, Daily Rock a eu la chance de croiser Niko Jones, leader d’une des fières figures du punk français.  Une occasion pour revenir sur le concert de la veille, sur son label Rage Tour et surtout pour présenter le nouvel album qui sort aujourd’hui même pour le 1er jour du Hellfest.

Atterrissage rapide sur la Warbird Stage

Temps fort du samedi après-midi ? Le rendez-vous que Tagada Jones a donné à son public sur la Wardbird Stage du Download. Bonne ou mauvaise idée ? Le groupe qui a retourné la WarZone du Hellfest le 16 juin 2017 a rempli la miniscule scène avant même de jouer la moindre note. 40min d’échange avec le public, on pourrait penser que c’est trop court. « On a l’habitude sur les festivals », affirme Nikos, « Du coup on joue un set plus énergique et plus intense. Le public nous connait, il sait que ça va être une grosse fête ! » Pas d’intro, direct à l’essentiel avec les tubes tirés du 9ème album du groupe « La peste et le choléra » sorti en 2017. Le public reprend en coeur l’hymne de « Mort aux cons » et « Vendredi 13 » (chanson écrite en hommage aux victimes du Bataclan).

Des paroles fortes qui trouvent écho partout en Europe

Le quatuor rennais écume les scènes depuis plus de 20 ans. Pourtant Niko Jones n’a rien perdu de sa verve comme en atteste « Je suis démocratie ». Mais l’écriture reste pour l’instant à destination musciale : « Je n’ai jamais envisagé d’écrire un livre ou même un blog, le temps me manque » admet-il. Le leader poste tout de même régulièrement des pics de rappel sur les réseau sociaux (91 000 fans sur la page Facebook). Tous les ans, son label Rage Tour organise d’ailleurs une soirée d’anniversaire et réunit 30 000 personnes en ne communiquant exclusivement sur ce média. En 2018, la soirée aura lieu à Fonteney-le-Comte en Vendée. Pour les Tagadas qui enchaînent une centaine de dates par an, c’est en effet, un rythme de tous les jours. 100 dates, 70 en France, les textes révolutionnaires du groupe trouvent aussi leur écho dans les autres pays francophones tels que la Suisse et le Québec, mais aussi au Japon et en Russie où les Tagada Jones ont fait la 1ère partie d’un groupe local Tarakary. Niko était ravi de cette expérience : « On était en première partie, mais ça a vite tourné au plateau, on avait autant de succès qu’eux sur place ça nous a vraiment surpris ».

Des lives et un nouvel album « Live at Hellfest »

Autre plateau qui tourne beaucoup depuis 2017 : Tagada Jones + Ultra Vomit, on les avait notamment vu à la Rodia de Besançon le 20 janvier dernier. Les deux groupes font partis de la maison de production Rage Tour que mêne Nikos avec sa femme Séverine : « On n’a jamais vendu ce plateau, mais c’est une combinaison qui marche et qui rempli les salles. Du coup, on nous la demande à chaque foisalors on le fait » Sans se forcer, ça reste une soirée entre potes. Nikos rejoint même l’autre Nicolas, « Fœtus » pour les intimes, pour le tube  »Chien géant », qui est d’ailleurs une parodie de Tagada Jones.

Si on reste un peu sur sa faim au Download, on se remémore néanmoins le show incroyable au Hellfest le 16 juin de l’année dernière. « Pleins de personnes nous ont contacté car ils n’ont même pas réussi à accéder à la scène ! » affirme Niko. Un tel chaos que le groupe a décidé d’en faire un CD live à partir des rushs tournés par Arte et des images de Mathieu Ezan, photographe qui travaille souvent avec Tagada et dont les images sont également dans le livret 8 pages qui accompagne le CD. Ce dernier opus sort ce vendredi 22 juin, le 1er jour du Hellfest 2018.

Propos recueillis par Auriane

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