Diego (basse/chant) nous donne des nouvelles de Karras ! Après un premier album presque passé inaperçu à cause d’un virus dont on ne se souvient même plus du nom, revoilà notre power trio de death-grind préféré, plus en forme que jamais. Un nouveau label, un nouvel opus mais toujours cette même envie de posséder les foules. Si tu n’as pas encore pris le temps d’entrer en contact avec leurs chants sacrés, fais ta prière : ces génies du Bien vont te délivrer du Mal.

Peux-tu nous parler de ce prochain album « We Poison Their Young » ?
Après avoir sorti « No More Heretic », notre premier album, chez Verycords, on a trouvé un label américain, M-Theory Audio, qui propose une distribution mondiale. Il est tenu par Marco Barbieri, un ancien de chez Century Media et Nuclear Blast. On sort donc ce 2e album le 29 septembre 2023. Comme les délais de pressage sont énormes aux US – deux ans !, j’ai dû trouver un presseur français pour les vinyles, et M-Theory Audio fera parvenir les CDs aux distributeurs français et européens.

C’est Etienne Sarthou, notre batteur qui est aussi ingé son, qui a enregistré ce nouvel album, l’année dernière. On reste dans le même style, peut-être un peu plus brutal avec un format très court de 25 min, dont 13 morceaux de 1 à 2 min. Tout s’enchaîne assez rapidement.

Par rapport au premier album sur lequel on a enregistré et composé à deux – Etienne et moi, celui-ci a été composé à trois. On a fait 4 morceaux chacun et le dernier ensemble, car on voulait répartir équitablement chacune des compos. On est content du résultat et on espère que ça plaira !

Yann (Heurtaux, guitariste de Mass Hysteria) a trouvé le temps ?
Il le trouve ! On essaie de répéter au moins une fois par semaine. On lui propose des créneaux et il nous tient au courant. Mais entre Mass et son activité de coach sportif (Metal Workout), c’est parfois du last minute. Comme il est motivé, on arrive de toute façon à se débrouiller. Pour les concerts, on a déjà quelques doublons entre Karras et Mass Hysteria, donc pour ces dates, Nico (ndlr : de Grist) viendra le remplacer.

Vous avez déjà clipé « Roland Doe », dans lequel on peut apercevoir le fils de Yann, et « Lutheran Blade »  est sorti début septembre. Raconte-nous !
« Roland Doe » a été tourné dans les catacombes de Paris, sur deux jours. C’était un sacré défi de ramener tout le matos. Ça ne paraît pas, mais ce n’était pas évident comme performance ! « Lutheran Blade » est plus live dans son esthétique et on sortira un dernier clip avant la sortie de l’album.

« C’était un sacré défi de ramener tout le matos dans les catacombes ! »

Diego, chanteur et bassiste de Karras

Le premier album, « No More Heretic », racontait l’histoire du Père Karras, de l’exorciste. Nous en avions parlé lors de notre première interview que l’on peut retrouver sur le site de Daily Rock. Quelle est la direction de ce nouvel album ?
On est revenu aux prémices de l’histoire. Le film est inspiré d’un vrai fait-divers, qui s’est passé à la fin des années 40 aux Etats-Unis. C’est un enfant, Robbie Mannheim, que l’Eglise a renommé Roland Doe pour protéger sa famille. Il était supposé possédé et s’est donc fait exorciser. On a repris cette histoire pour le second album.

Quels sont les projets après le 29 septembre, date de sortie de l’album ?
On devait faire une tournée avec Blockheads au mois d’octobre, mais on s’est fait planter par le tourneur. On joue tout de même le 21 octobre 2023 au Tyrant Fest (Oignies, France), mais on organisera la tournée plutôt vers février ou mars 2024, dans les pays limitrophes français comme l’Allemagne, la Hollande, la Belgique.

Si vous pouviez faire la première partie d’un groupe, quel plateau pourrait fonctionner selon toi avec Karras ?
Je dirais à titre d’exemple, Full Of Hell. Aujourd’hui, tout peut se mélanger dans le metal. On a déjà joué avec Nostromo, mais ça pourrait tout à fait fonctionner avec Benighted.

L’année prochaine on peut donc espérer vous voir en festival !
Clairement ! Le premier album est quand même sorti pendant le confinement, donc cela ne nous a pas aidés. Du coup, cette sortie, finalement, c’est comme si c’était notre premier album. On verra comment ça va se passer… En tous cas, on a hâte de le faire découvrir aux gens et avoir des retours. On a déjà joué les morceaux sur scène et le public était réceptif. Même si à l’heure actuelle la concurrence est rude, on va essayer de se frayer un petit chemin ! D’ailleurs, on serait ravi de revenir jouer en Suisse qui présente une belle scène, que j’adore comme Triptykon ou Coroner

A bon entendeur !

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