Dimanche 22 juin 2025. Clisson se réveille pour un ultime round en enfer. Pour les fans de Linkin Park, c’est la délivrance. Après 48h de stress, suite à l’annulation du groupe à Berne pour des raisons de santé, les balances de Faint se font entendre jusqu’au camping. Ouf. En ce jour, la température a enfin baissé, laissant enfin un peu de répit aux corps lessivés par trois jours de chaleur écrasante. L’esprit est fatigué, les jambes sont lourdes mais il est temps de boucler notre pèlerinage avec la ferveur qu’il mérite.
MainStage 1 – Ashen
Ashen, à la mi-journée, marque pour nous le véritable coup d’envoi de ce last day (oui, on pleure fort à l’intérieur). Originaire de Paris et formé en 2021, le groupe impressionne déjà par sa prestance et son intensité scénique. Porté par une énergie mélancolique, Ashen livre un set sombre, viscéral, où se mêlent mélodies déchirantes et textes chargés d’émotion. Leur capacité à incarner des sentiments forts avec autant de pertinence force le respect.
Moment fort de la prestation : un duo remarqué avec Will Ramos de Lorna Shore, venu prêter sa voix le temps d’un titre. Une collaboration surprise qui marque les esprits et donne encore plus de poids à une performance déjà très convaincante.
Une entrée en matière puissante pour cette nouvelle journée, qui s’annonce plus que prometteuse, avec d’autres groupes français à suivre de près.
MainStage 2 – Novelists
C’est avec une engouement non dissimulé que Novelists s’empare la MainStage 2 en ce quatrième jour de festival. Porté par l’arrivée en 2023 de Camille Contreras au chant, le groupe de metalcore affiche une belle énergie dès les premières secondes.
Malgré une heure encore matinale pour un dernier jour de Hellfest (il est 13:00 mais en heure de campeur, ca fait du 7:00 du mat’), le public est déjà bien présent, et la formation mi-parisienne, mi-marseillaise ne tarde pas à répondre à cette attente. Le show démarre avec le tout dernier single Coda, puis Prisoner, Terrorist, Heretic ou encore Smoke Signals s’enchaînent dans un set dynamique, porté par une interprétation vocale impressionnante.
Camille, rayonnante, souriante et confiante, alterne avec aisance entre passages clairs et sections gutturales, dans un équilibre vocal qui se fond parfaitement dans les compositions du groupe. Sans chercher à éclipser le reste de son équipe, elle apparaît comme étant la figure centrale de ce concert et capte toute l’attention, nous obligeant à ne jamais la lâcher des yeux. Les guitares, de leur côté, viennent renforcer cette alchimie musicale déjà bien en place.
Le résultat est percutant, efficace, et laisse l’impression d’un concert trop court tant l’intensité et la cohésion sont au rendez-vous. Impossible de ne pas saluer la prestation de Novelists, qui confirme une nouvelle ère pleine de promesses.
MainStage 1 – Blackgold
Les Américains de Blackgold font leur entrée, masqués et vêtus de tenues noires, les couvrant de la tête aux pieds. Un choix vestimentaire courageux, presque suicidaire sous cette chaleur écrasante. Mais rien ne semble ralentir cette formation new-yorkaise, portée par un groove puissant et des riffs incisifs. Leur énergie débordante, leur fusion musicale et leur flow unique font instantanément bouger la foule. Entre puissance brute et influences variées, Blackgold propose un mélange audacieux qui rappelle un revival explosif.
Une prestation énergique et maîtrisée, qui confirme le talent de ce groupe capable de fédérer par un cocktail musical puissant et efficace.
MainStage 2 – Poppy
C’est au tour de Poppy de prendre la scène en otage. Exit les masques dorés et les tenues sombres : place à une silhouette blanche, presque frêle, qui contraste radicalement avec l’ambiance précédente. Mais attention à ne pas se fier aux apparences : derrière cette allure fragile se cache une performeuse redoutable.
Le public rassemblé autour des MainStages cet après-midi, dont les affinités musicales varient, se laisse surprendre par cette prestation impeccable. Poppy navigue avec aisance entre une voix fluette et un ouragan déchaîné, maîtrisant parfaitement cette dualité. Elle impressionne.
Au programme, des titres comme Bloodmoney, Scary Mask, Concrete, et surtout V.A.N., interprété sans Bad Omens mais avec un style unique et inimitable. Un concert à la fois remarqué et remarquable, qui a su capter l’attention des plus réfractaires et marquer les esprits.

Mainstage 2 – Lorna Shore
Le soleil cogne sec, mais aujourd’hui, il est presque clément comparé aux jours précédents. On respire ! La fosse est noire de monde et les T-Shirts Lorna Shore pullulent partout : on sait qu’on va en prendre plein la gueule. Le set s’ouvre sur Sun//Eater, et l’effet est immédiat. Wall of death, pogos, slams, c’est la guerre… mais le bonheur. La foule est au taquet et le groupe est visiblement très heureux d’être là.
Au centre de cette tempête parfaitement orchestrée, Will Ramos brille. Littéralement. Stylé comme jamais avec ses boucles en plein vent et ses lunettes de soleil de rockstar, il lâche des growls venus des abysses tout en conquérant les cœurs. Où va-t-il chercher ces sons ? Entre deux blasts et un son dantesque, le show se pare de confettis et de flammes, malgré une scène encore baignée de lumière naturelle. Brutal ! Oblivion, To the Hellfire : chaque morceau est un uppercut.
Si certains n’accrochent pas dans la foule, d’autres se délectent de ce moment.
Altar – Gutalax
Sur la scène de l’Altar, un curieux décor se profile. Sors le PQ, Gutalax débarque ! Entre les toilettes ToiToi gonflables (oui, vraiment) et les accessoires douteux, l’ambiance est posée : c’est cochon, c’est gras, c’est débile et on aime ça. Dans le pit, on se frotte, on se déhanche, on se balance des brosses à chiotte. Tout est NOR-MAL ! Personne ne comprend vraiment ce qui se passe, mais tout le monde en redemande.
Pas de doute : les Tchèques prennent avec honneur le relais d’Ultra Vomit – absents cette année à cause du problème de santé de Fétus. Leur grindcore est aussi lourd que leur humour est bas de plafond, un mauvais goût 100 % assumé. Tu l’as compris, chaque morceau parle littéralement de mer**, et entre deux riffs, on nous remercie d’être venus assister à « ce concert de merde« . En ce dernier jour, beaucoup ont laissé leur cerveau aux chiottes, et pour le coup, c’est le concert idéal pour ne pas penser au lendemain qui se rapproche dangereusement…
MainStage 1 – Eagles of Death Metal
En fin d’après-midi, Eagles of Death Metal fait son entrée sur « We are family ». Cigarette en bouche et lunettes rose sur le nez, Jesse Hughes apparaît vêtu d’un polo Lacoste et de bretelles Chanel. Pour lui, il est devenu naturel de toujours rendre hommage à la France, pays avec lequel il a désormais un lien si particulier.
Ce concert est un moment plus détendu, presque apaisant. Particulièrement apprécié du public français depuis les événements du Bataclan, le chanteur affiche une émotion sincère à chaque passage dans l’Hexagone. Sourires francs, regards complices, pluie de “I love you” de la part de Jesse qui incarne à lui seul le groupe : l’énergie est communicative et résolument positive. Josh Homme est aux abonnés absents, mais qu’importe, le moment est suspendu, simple, efficace.
Jesse Hughes, toujours aussi généreux, descend au contact du public pour serrer des mains et partager ce moment directement avec ses fans, créant une proximité rare. Le groupe rend aussi hommage à David Bowie en reprenant Moonage Daydream.
Et pour conclure, Jesse lâche cette phrase qui résume bien l’esprit du groupe et la sordide histoire qu’il a vécue : “Rien ne peut tuer le rock’n’roll !” Et on ne peut qu’être d’accord.

Mainstage 2 – Montionless in White
Quelle ironie de voir Motionless in White fouler la même scène, le même jour que Falling in Reverse, quand on connaît leur petite guéguerre !
Le soleil tape dur, mais ça n’empêche pas Chris Motionless et sa bande de balancer un set millimétré, puissant, et visuellement soigné avec de la pyro à gogo. On aime ou on n’aime pas, mais force est de constater que c’est carré. Un show US quoi. Le son est parfait, les morceaux s’enchaînent sans temps mort : Sign of Life, Voices, Disguise, Scoring the End of the World… jusqu’à Eternally Yours, en bouquet final, confettis à la clef !
La foule est dense. Ça chante, ça ondule, ça vit chaque refrain à fond. Chris, un peu plus en retrait que d’habitude, assure un show solide qui fait satisfait tout de même les fans.
MainStage 1 – Refused
Rendons à César ce qui appartient à César. Refused sur une MainStage : enfin ! La dernière fois que nous avons vu la formation suédoise au Hellfest, c’était en 2019. Le risque de les programmer sur une si grande scène un jour de closing est tout de même présent car le parterre devant les MainStages s’est rempli de fans de Linkin Park ou Falling in Reverse. Pourtant, Refused, c’est la qualité, le nec plus ultra du punk hardcore qui a sans doute inspiré tout ce que tu écoutes à ce jour dans cette même veine. Surtout qu’après la crise cardiaque de Dennis Lyxzén arrivée en 2024, le groupe a récemment annoncé qu’il tirait sa révérence. Alors autant en profiter aujourd’hui, car c’est sans doute la dernière fois qu’on les voit.
Charismatique, Dennis apparaît portant une chemise transparente, rose poudré à jabots. Il se désarticule déjà face au public. Le groupe se met à revisiter ses classiques issus de The Shape of Punk to Come, leur album de référence sorti en 1998. L’ambiance est folle, il fait encore très chaud. Les morceaux REV001 et le très aiguisé Pump The Breaks sont aussi joués. On finit sur ce qui est devenu l’hymne du groupe : New Noise. Les quelques notes immédiatement reconnaissables, qui retentissent sur tout le site, marquent un temps d’arrêt avant que la voix de Dennis reprenne le dessus et fasse exploser dans une joie commune la foule en délire total.
Le moment est incroyablement prenant. Quel morceau. Encoreee !
Mainstage 2 – A Day to Remember
A Day to Remember nous prend de court en démarrant avec une minute d’avance. Pas le temps de respirer, on est déjà dans le vif du sujet avec The Downfall of Us All. L’ambiance est festive, un brin nostalgique.
L’herbe, si verte et resplendissante au premier jour, a doré. Elle devient un spot de répit entre deux sauts, pendant que la MainStage vibre au rythme de tubes en rafale : 2nd Sucks, Bad Blood, Paranoia, All My Friends. Jeremy McKinnon est en forme, la voix claire, le sourire accroché, et l’énergie communicative. Miracle, All I Want, Flowers… ça chante en chœur, comme si 2009 n’était jamais parti.
Lâcher de ballons, puis de confettis : tout le monde danse, saute et explose de joie. C’est le dernier jour et ça se sent. On voudrait ne jamais quitter les terres clissonnaises.
Un show solaire, joyeux, et carrément généreux. La scène se transforme en fête emo-pop-punk, et on veut que cela ne s’arrête jamais !
Mainstage 1 – Cypress Hill
Cypress Hill sur la MainStage 1 au Hellfest, une surprise ? Pas du tout. Leurs liens avec la scène punk, hardcore et heavy ont toujours été si étroits qu’ils sont sans doute le seuls de la sphère rap à pouvoir figurer en tête d’affiche d’un festival metal. On n’est pas là pour te donner un cours d’histoire sur le groupe, mais Cypress, pour rappel en quelques mots, ce sont des collab avec RATM, Deftones, Travis Barker ou encore Pearl Jam. Leur présence au Hellfest est donc d’une pertinence absolue.
Dès leur arrivée : plongée immédiate dans leur univers hip-hop latino, immédiatement reconnaissable. Alors que le jour commence à tomber et que la fatigue accumulée des quatre jours de festival se fait sentir, les premières notes déclenchent une véritable explosion d’énergie.
B-Real, gros spliff en main, comme d’hab, et Sen Dog, tous deux parés de leurs lunettes de soleil so West Coast, délivrent un set d’abord concentré sur des classiques accrocheurs pré-2000. Les tubes et hymnes s’enchaînent : I Wanna Get High, Dr. Greenthumb, Hits from the Bong… Le flow unique de B-Real, toujours aussi incisif et charismatique, captive une foule largement réceptive. Puis tout le monde reprend d’une voix nasillarde : “Insaneeeee in the braiiin”.
À mi-parcours, le concert prend une tournure plus rock, grâce à des samples de guitares. Cypress Hill intègre même un hommages à Rage Against the Machine avec une cover de Bombtrack, et ressuscite Can’t Get the Best of Me.
Si certains auraient souhaité un peu plus de titres récents, la performance reste un succès, prouvant que Cypress Hill maîtrise parfaitement l’art de faire vibrer un public au cœur du Hellfest, même quand il s’agit d’un autre style que le metal.

Mainstage 2 – Falling in Reverse
Le soleil commence à se coucher sur Clisson lorsque Falling in Reverse doit entrer en scène. Le groupe de Ronnie Radke est clairement l’un des plus attendus de la journée. En pleine tournée européenne dans le cadre du “Popular Monster Tour”, la formation arrive avec la même mise en scène que pour les concerts.
Depuis les backstages, Ronnie Radke autant adulé que détesté, apparaît tout sourire sur l’écran, arborant un drapeau français sur le dos tout en rejoignant la scène. Cette introduction de cinq minutes suffit à électriser une foule déjà survoltée. Puis retentissent les premiers mots de Prequel. “Dear diary, dear diary” et la foule explose.
Ronnie, fidèle à son image, impose immédiatement sa présence. S’il reste une figure controversée dans le milieu, ce soir il capte toute l’attention. Côté chant, il est irréprochable. Pour ceux qui l’accusent régulièrement de playback, la vérité est plus nuancée : c’est Daniel “DL” Laskiewicz, ancien chanteur de Bad Wolves et désormais bassiste en tournée avec le groupe, qui assure les chœurs et certaines parties rappées en live. Une configuration qui fonctionne parfaitement sur scène.
Le show est intense et d’une grande précision. Le public chante chaque morceau en chœur : Zombified, Bad Guy (duo avec son ex Saraya, absente pour l’occasion), The Drug in Me Is You, All My Life, Voices in My Head, Ronald et bien sûr Popular Monster. Tous sont reçus comme des hymnes. La pyrotechnie, présente tout au long du concert, ajoute une dimension spectaculaire sans jamais masquer la qualité d’interprétation du groupe.
God is a Weapon, dernier morceau en date partagé avec Marilyn Manson, marque un temps de pause. L’émotion est palpable, portée par une atmosphère lourde et cinématographique. Le clip, projeté à l’écran, met en scène Dana, sa nouvelle girlfriend qu’il embrasse langoureusement. Les lumières, la justesse du chant et les postures habitées de Ronnie rendent l’instant saisissant.
Un concert parfaitement exécuté, puissant, intense. Falling in Reverse confirme sa place de tête d’affiche et aura, sans conteste, marqué cette édition du Hellfest.

Altar – Dethklok
Malgré des têtes d’affiche alléchantes en ce quatrième et dernier jour, l’Altar affiche complet à l’arrivée de Dethklok, groupe fictif devenu réalité. C’est une vraie curiosité, une première fois pour beaucoup d’entre nous et un mélange improbable entre brutalité death metal et humour potache.
Dès les premières notes, tous les sens sont en éveil, tandis que le mystère reste entier : lumières agressives, clips animés projetés en fond de scène, silhouettes à peine visibles… tout est pensé pour plonger le public dans l’univers imaginaire de Metalocalypse. Le son est massif, les visuels saisissants, et l’ensemble tient plus du dessin animé que du concert traditionnel. Une expérience aussi étrange qu’efficace.
Temple – Eisbrecher
Dur, dur de trancher entre suivre l’intégralité du show de Linkin Park ou faire un détour du côté du Temple pour une bonne dose de metal industriel. Pourtant, pour ceux que la fatigue commençait à gagner, le choix s’est rapidement imposé : Eisbrecher, c’est LE concert à choisir pour se remettre les idées en place.
Dès les premières secondes, on comprend qu’il n’y aura pas de répit. On reçoit une rafale de stroboscopes et une tonne de décibels en pleine face, à nous en décoiffer jusqu’au lendemain matin. La claque !
Entre deux morceaux, Alexx Wesselsky prend le temps de s’adresser au public en français avec un accent exagéré, déclenchant des rires dans l’assemblée. Brutal, honnête et sans concession, ce concert valait tout de même le coup d’œil.
MainStage 1 – Linkin Park
On aurait pu croire qu’il serait difficile de passer après le show explosif de Falling in Reverse du côté des MainStages, et on s’attendait presque à une baisse de régime. Mais avec Linkin Park, l’enjeu était ailleurs. L’instant était chargé d’attente, d’émotion, et même d’inquiétude : des rumeurs ont circulé pendant deux jours sur le site après l’annulation de leur date en Suisse, notamment autour de la santé vocale d’Emily Armstrong.
Finalement, le groupe est bien là. Dès les premiers lasers projetés depuis la scène, les doutes s’envolent, les regards s’illuminent. Et dès les premières notes de Somewhere I Belong, suivies de From the Inside et The Emptiness Machine, le public entre dans cet univers mêlant nostalgie et renouveau. La voix d’Emily semble d’abord un peu fragile, timide, mais elle prend progressivement confiance, s’impose, et finit par porter le set avec justesse. À ses côtés, Mike Shinoda joue un rôle central, complémentaire, rassurant, et toujours aussi charismatique.
Le groupe enchaîne avec The Catalyst, Burn it Down, Up from the Bottom et One Step Closer, appuyé par une scénographie sobre mais efficace : des jeux de lasers précis, des écrans bien intégrés, rien de trop, mais tout à sa place. La suite du set est une montée en puissance : Lost, Overflow, What I’ve Done, Numb, In the End, Faint. Autant de titres qui résonnent fort dans la mémoire collective et trouvent un nouvel écho avec cette formation revisitée.
Emily n’est pas Chester Bennington et personne ne le sera, elle ne cherche d’ailleurs pas à l’imiter. Elle livre une performance personnelle, avec son timbre, sa sincérité. Et qu’importe ce que les haters diront : ça fonctionne, surtout sur les morceaux récents comme Heavy is the Crown, joué en rappel avec une belle intensité. Le concert se termine sur un Bleed It Out énergique, partagé avec un public ému.
Peut-être qu’on aurait aimé un set un peu plus incisif de bout en bout, pour vraiment marquer cette dernière soirée. Mais Linkin Park tient ses promesses et le public est au rendez-vous, des années après un accueil déplorable ici même (2017).
Pour cette édition 2025, le groupe a apporté sa touche de beauté et d’émotion pure. Une conclusion attendue, réussie – à la fois sobre et marquante. Merci Linkin Park, Merci Hellfest. Chester devait être fier.

Texte : Floriane Piermay, Hiromi Berridge et Marjorie Delaporte
Photos : Chris Sifaka




